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Egregor
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| Sujet: Les mots Ven 27 Juin - 16:55 | |
| A
Abhidharma : en sanskrit "la Loi (dharma) qui va au-delà (abhi) de la Loi" ; troisième section, de nature philosophique et métaphysique, du Canon bouddhique appelé Tri-Pitaka. Des enseignements de l'Abhidharma sont issues les bases doctrinales du Mahâyâna.
Adepte : personne qui adhère à une doctrine philosophique ou à une religion. Avec un "a" majuscule, ce terme définit aujourd'hui celui ou celle qui, ayant parfaitement maîtrisé sa propre nature humaine et animale, a développé des qualités de Compassion et de Compréhension telles qu'il ne peut plus être considéré comme un simple être humain. Synonyme de Maître de Sagesse.
Adeptat : état de celui qui est devenu un Adepte.
Agapes : banquets d'amitié qui se tenaient dans 1'Antiquité après la célébration de cérémonies religieuses ou initiatiques ; cette tradition est toujours observée dans la plupart des Fraternités Initiatiques.
Agartha : nom donné à l'Assemblée symbolique des Adeptes veillant avec compassion sur l'évolution humaine. Voir Shambhala.
Agrippa (Du nom de l'occultiste Cornelius Agrippa (1486-1535), auteur de l'ouvrage "De Occulta Philosophia") Nom populaire du manuel habituel d'un praticien de science occulte, autrement appelé "Grimoire" ou "Livre des Ombres" (Terme anglo-saxon).
Akâsa ou Akâsha : Principe synthétique universel. Essence subtile immatérielle et spirituelle qui pénètre l'espace et de laquelle sont issus les quatre Principes universels (les Quatre Eléments) devant créer les galaxies et tout ce qui est dans l'Univers. Synonyme de Quintessence ou d'Esprit.
Air : manifestation d'un des Quatre Principes universels oeuvrant dans la Création, appelé aussi Elément et représentant l'Equilibre universel entre les Forces en activité. Manifeste le Grand Principe universel Intelligence. (Voir Trois Grands Principes universels).
Alchimie : de l'arabe "el" (la) et "Khémit" (la terre noire : nom donné à l'Egypte et peut-être allusion à l'état de souillure dans lequel se trouve la matière première utilisée dans cet Art) ; antiques art et science, connus en Chine, en Inde, en Mésopotamie et en Egypte avant de pénétrer en Grèce, et reproduisant par des procédés gardés secrets l'Oeuvre de la Nature afin de transmuter une substance en son état d'achèvement par accélération de son processus d'évolution ; ainsi le plomb ou tout autre métal impur peut-il devenir de l'or. En accomplissant cette Oeuvre, l'Alchimiste transmute sa propre nature et, d'impure, il la rend susceptible de devenir le digne Réceptacle des Forces Divines.
Alexandrie ou Ecole d'Alexandrie : école philosophique réunissant des savants, des mathématiciens, de physiciens, des astronomes, des astrologues, des théurges et des mystiques dans cette ville fondée en 332 av. J.C, par Alexandre le Grand à l'ouest du Delta du Nil, en Egypte. Renommée pour sa célèbre bibliothèque qui, par ses 700 000 rouleaux et plus, contenait tout le savoir antique, elle eut une véritable Académie des Sciences, connue sous le nom de Musée ; elle donna notamment Euclide (le père de la Géométrie de ce nom), Apollonius de Perga (auteur du Traité sur les sections coniques), Hérophile et Erasistrate (les anatomistes), Théon (le mathématicien), Hypatie (mathématicienne et théurge), etc. Elle devint encore plus fameuse pour son Ecole Néo Platonicienne ou Ecole de Théosophie éclectique et fut la mère des plus grandes Ecoles Gnostiques et le centre le plus éclatant de savoir et de sagesse que le monde méditerranéen ait jamais connu. Attaquée par le Christianisme naissant dès la fin du IVe siècle, elle fut définitivement éteinte au VIe siècle.
Ame : au sens général, partie spirituelle et immortelle de l'être humain, liée pendant une incarnation, mais en même temps opposée, au corps physique, lequel relève de la nature physique, animale et mortelle. Au sens plus spécifique, partie subtile et donc invisible de l'anatomie occulte de l'homme, appelée également Ego ou Corps causal, constituant le lien entre l'Esprit (Triade Divine individuelle) et la Personnalité humaine.
Ame Universelle : dénomination, selon la Tradition de l'Occident, de l'Essence Universelle constituant la racine de toute chose, de tout ce qui est dans 1'Univers. Synonyme d'Alaya, selon le registre bouddhique du Grand Véhicule.
Amour : un des Trois Grands Principes universels par lesquels l'Univers est créé. Caractérise le Logos Solaire. A pour corollaire le concept de Vie et de synthèse de la Conscience.
Anatomie occulte : expression définissant la structure invisible de l'être humain quant à ses différents corps et centres (chakras) immatériels et à la circulation de diverses énergies dans ces derniers.
Ancien Testament : ensemble constitué de trois parties formant la Bible, livre sacré des Israélites ; il s'agit de l'Ancienne Alliance, ainsi nommée par les Chrétiens pour la distinguer de la Nouvelle Alliance, celle que proposent les Evangiles.
Ange : en grec "messager". Emanation de la Divinité, canalisant une Force liée à un Aspect universel et rendant possible, l'action divine dans l'Univers et sur tout ce qui existe ; terme issu du vocabulaire gnostique.
Ange gardien : selon la Religion chrétienne, Emanation Divine préposée à la protection de chaque être humain. Selon la Tradition Esotérique, deux sens : l - Emanation Divine pouvant influencer favorablement l'être humain qui le sollicite dans la mesure où cette demande est formulée aux heures et jours gouvernés par cette Emanation ; 2 - Ame, Ego ou Corps Causal.
Angélologie : du grec "l'étude des Anges". Etude de l'ensemble des êtres que sont les Anges, des relations hiérarchiques établies entre eux, des modalités de contact offertes aux êtres humains et, enfin, des noms sacrés qui révèlent la nature de l'Aspect divin canalisé par chacun d'eux. (Voir le mot "Evocation").
Anthropomorphisme : du grec "qui modèle sa forme sur celle de l'homme". Tendance à attribuer à la Divinité les traits tant mentaux, émotifs que physiques caractérisant l'homme (sentiments, passions, actes) afin d'affirmer le concept d'une Existence particulière, séparée de la Création (le Père barbu assis sur un nuage), vivant hors de celle-ci et donc aussi hors de l'être humain ; les Religions monothéistes tendent à offrir à leurs affidés, du moins en ce qui concerne leur divulgation , exotérique, cette perception de la Divinité.
Anthropogenèse : en grec "la naissance de l'homme". Etude des processus métaphysiques puis physiques par lesquels l'espèce humaine émergea sur Terre.
Anthroposophie : en grec "la sagesse de l'homme". Ecole philosophique crée par Rudolf Steiner, Mystique et Théosophe allemand du XX' s.
Apocryphe : du grec caché. Se dit des Textes sacrés non reconnus, par les Doctrines exotériques, involontairement (par méconnaissance de leur existence) ou volontairement (pour les préserver du regard profane ou pour accroître, par cette soustraction, un pouvoir sur les masses maintenues dans l'ignorance).
Archange : du grec "le messager en chef. Emanation divine, rendant possible l'Action Divine dans l'Univers, canalisant un Aspect divin et l'ayant sous ses ordres des Anges lesquels sont organisés en Légions.
Aryavârta : du sanskrit "la tene des Aryas". Nom donné à l'antique Bactriane et, de manière emblématique, à toute la Connaissance et à la Sagesse qui fondèrent la Civilisation Indo-Européenne.
Arithmosophie : en grec "la sagesse des nombres". Etude des Nombres en tant que canaux des Principes universels. Bien que depuis longtemps en vigueur en Chine, en Inde, en Chaldée et en Egypte, elle fut transmise à l'Occident à partir des Enseignements de Pythagore de Samos. L'agencement des nombres produit, selon cette Science, des effets invisibles sur ce qu'ils caractérisent. En corollaire, un art divinatoire s'appuie sur cette étude : chaque lettre correspondant à un Nombre, un mot réunit un total numérique porteur d'une action et d'une signification occultes.
Arthame (origine arabe ?) Nom rituel de l'épée ou couteau utilisées dans les opérations rituelles, symbole de l'air. Il faut considérer comme fautive la leçon "athame" (atamé).
Arts divinatoires : techniques particulières (tarots, cartes, boule de cristal, Yi King, géomancie, astrologie...) mises en oeuvre à l'effet de connaître l'avenir et nécessitant le développement de capacités supra sensorielles.
Aspect : en Astrologie, relations diverses qui s'établissent entre les corps célestes (planètes, le soleil, la lune) ainsi qu'entre ceux-ci et différents points importants d'un thème astrologique (noeuds lunaires, milieu du ciel, ascendant). En Cosmogénèse, une des multiples modalités d'expression d'un Principe universel.
Astral : qui qualifie le Plan des émotions. Nom donné à ce Plan.
Astrologie : du grec "l'étude des astres". Etude, dans le cadre du Zodiaque, de l'influence des astres sur la destinée humaine et collective. Cette approche particulière du devenir de l'homme au regard des étoiles fut d'abord - sans toutefois considérer l'Astrologie en Inde ou en Chine - un système religieux (IIIeme millénaire av. J.C. à Sumer puis Babylone, en Mésopotamie) avant de définir un concept cosmogonique et une pensée philosophique et scientifique (dès le VIeme s. av. J.C. en Grèce) ; elle devint, au IIeme s. de l'ère chrétienne, une présentation amalgamant les éléments appartenant aux diverses Astrologies archaïques et qui nous fut transmise par C. Ptolémée, savant grec de l'Ecole d'Alexandrie ; elle fut qualifiée de "classique" ou "savante". Cette dernière n'est encore que l'aspect ésotérique, et donc profane, de l'ésotérisme pythagoricien.
Astrologie karmique : cette même étude qui tient compte de l'influences des agissements commis dans les vies passée de l'individu pour déterminer sa destinée présente et les buts, considérés au plan spirituel et évolutif, de son incarnation actuelle.
Astrologie holistique : du grec "Astrologie de la Totalité". Apparentée à l'Astrologie karmique en ce qu'elle considère l'homme comme faisant partie du Tout universel lequel soumet celui-ci à une nécessité d'évoluer par une amélioration constante de son être, opérée d'incarnation en incarnation.
Athanor (De l'arabe Al-Tannur : le fourneau avec peut-être influence du grec "Athanatos" : Immortel) En Alchimie, Terme censé désigner le fourneau où s'opèrent les opérations du Grand œuvre. En réalité, vocable crypté désignant le lieu d'où s'extrait le "feu secret", nécessaire à la conduite de l'œuvre.
Atlantis ou Atlantide : continent qui s'est englouti progressivement dans l'Océan Atlantique, qui fut le lieu d'un combat que la Tradition rapporte sous l'expression de "La Guerre des Fils de l'Un contre les Fils de Bélial", et dont la dernière île fut submergée il y a près de 11.000 ans ; cette date s'accorde avec les calculs effectués à partir des données livrées par Platon dans Le Timée.
Au-delà : expression décrivant le ou les mondes invisibles et non facilement perçus à partir du monde matériel.
Aura : effluve énergétique émanant de tous les corps et de tous les objets ; terme qui caractérise l'émanation aussi bien vitale ("aura étherique"), émotive ("aura astrale") qu'intellectuelle ("aura mentale").
Avatar : du sanskrit "descente vers le bas". Se dit de l'incarnation sur Terre d'un être ayant atteint au moins l'état d'Adepte et qui vient aider l'Humanité. Celui qui, dans cette situation, canalise tel Principe universel ; un Avatar de Vishnou : celui qui canalise le Principe (l'Amour) que représente symboliquement Vishnou.
Ayurvéda : en sanskrit "la connaissance de la vie". Médecine ancienne de l'Inde dont la connaissance provient de l'Upa Veda, une des branches de 1'Atharva Veda, celui-ci étant un des quatre grands textes composant les Védas.
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| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:14 | |
| B
Bactriane : ancienne contrée d'Asie comprenant le nord-est de l'Inde, le nord de l'Iran et de l'Afghanistan actuels. Lieu où, selon la Tradition, les Aryas, les Fils de Lumière, pères de la race indo- européenne, émigrèrent après un long périple par le nord de l'Europe.
Beau (le), le Bien et le Vrai : trilogie fondamentale - appelée, dans d'autres courants métaphysiques "Triade Supérieure", "Sainte Trinité", etc. - selon laquelle l'Univers se crée et se meut et qui révèle le but de toute existence ; expression en termes notamment platoniciens de cette trilogie et fondant toute la Sagesse Antique.
Bible : en grec "le livre". Livre sacré des Israélites comprenant trois parties : 1 - le Pentateuque (Loi de Moïse ou Torah qui est la plus importante), 2 - les Prophètes (les Nebiim), 3 - les Ecritures saintes (les Kétoubim). Il existe aussi une Loi orale (la Mishna) que la tradition fait remonter à Moïse ; des commentaires en furent fait (les Gemara) et ceux- ci, avec la Mishna, forment le Talmud. Constitue l'Ancien Testament des Chrétiens.
Bien : Principe synthétique universel, synonyme de Lumière, d'Amour, d'Intelligence et de Conscience. Opposé à ce qui n'est que son altération et qui est appelé "mal".
Blanc : sens dérivé, non d'une connotation raciale, mais des attributs de la Lumière, synonyme de bon, et caractérisant, en parfaite conformité au but actuel du cycle humain, l'évolution ou spiritualisation de l'Univers. Dans le contexte actuel de l'expression de l'Esotérisme, ce mot qualifie le respect de la dignité et de la liberté humaine, dans un esprit de fraternité (antiracisme) et de tolérance (anti fanatisme).
Bodhisattva : en sanskrit : "Celui dont l'Essence (Sattva) est devenue Intelligence (Bodhi)" ; ceux qui ne nécessitent que d'une incarnation pour atteindre l'état de Parfait Eveillé (Bouddha). Etape, dans la Voie bouddhique du Mahâyâna, lors de laquelle est fait le voeu d'oeuvrer au salut du monde et qui permet à terme de réaliser réellement cet état.
Bon : conforme au Bien ; en ce qui concerne l'être humain, celui qui, par la maîtrise sur ses passions et ses désirs matériels et par un développement de sa réflexion philosophique et métaphysique, tend à suivre le cours de l'évolution, en parfaite conformité avec le cycle humain lequel s'achemine vers une spiritualisation de toutes les composantes de l'être.
Bouddha : titre donné à celui qui, par ses efforts en de multiples vies, a acquis une totale Libération de la nécessité des renaissances et a atteint un état de Perfection et de Sagesse dans la plus grande Compassion ; devenu ainsi, il est éveillé. Le plus célèbre et auquel se réfère le Bouddhisme, en tant que philosophie actuellement connue, est un prince indien de la lignée des Gautama qui naquit en 542 av. J.C. dans la tribu des Sâkya, à Kapilavastu (au nord de Bénarès) ; après avoir diffusé son Enseignement métaphysique et philosophique (voir Bouddhisme), il quitta ce monde physique en 461 av. J.C.
Bouddhisme : doctrine philosophique et métaphysique issue des enseignements de Gautama dit Le Bouddha, divulgués en Inde au VI's. av. J. C au cours de Trois Cycles de diffusion et tendant à inciter les hommes à se libérer de leur condition misérable et de mettre fin au cycle des renaissances (Samsâra); ces Trois Cycles constituent respectivement la base philosophique et pratique de ce qui devint ultérieurement les Voies bouddhiques appelées le Hinayâna, le Mahayâna et le Vajrayâna. Ayant initialement pour but de réformer le Brahmanisme dont les Textes étaient, déjà à cette époque, pervertis par une interprétation abusive et une conduite inadéquate de la part des Brahmanes, cette doctrine put difficilement s'implanter en Inde. Elle devint par la suite une Religion, suivie dans le sud de 1'Inde, à Ceylan (la Voie du Petit Véhicule, le Hînayâna, de nature exotérique), dans le sud-est asiatique mais surtout au Népal, au Tibet et en Chine (le Grand Véhicule, le Mahâyâna, de nature ésotérique).
Brahma ou Brahman : en sanskrit (nom neutre) "la Puissance d'une nature liée au Verbe". Principe synthétique universel duquel est issu un autre Principe universel, de nature créatrice et masculine (on écrit alors "Brahmâ, nom masculin) ; correspond au Saint-Esprit de la Sainte Trinité chrétienne.
Brahmanisme : doctrine métaphysique et philosophique de l'Inde fondée sur la considération du Principe, signifié par le mot "Brahma", ainsi que sur l'expression triple de celui-ci : Shiva, Vishnou et Brahmâ (cette demière équivalant à la Triade Supérieure des Kabbalistes et à la Sainte Trinité des Chrétiens). Elle fut perpétuée à ce jour dans ce qui est appelé l'Hindouisme. Comme la plupart des doctrines métaphysiques anciennes, le Brahmanisme symbolise les Principes et Aspects universels par des Déités donnant ainsi l'apparence d'un polythéisme anarchique totalement incompréhensible, selon le point de vue exotérique, pour les Occidentaux. | |
| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:14 | |
| C
Cabale : (ayant à l'initiale un "c") : Kabbale chrétienne ; ensemble des doctrines kabbalistiques traditionnelles que les Hermétistes de la Renaissance ont complétées par la reconnaissance de la Divinité du Christ ; terme ainsi écrit, par souci d'opérer cette distinction.
Canon bouddhique : règle du Bouddhisme, appelée Tri-Pitaka (les Trois Corbeilles) car composée de trois sections dont la troisième est de nature philosophique et métaphysique. Il contient les paroles écrites par les anciens sages à destination de tous (sens exotérique) alors que sont absents les Enseignements réellement ésotériques du Bouddha, transmis à ce jour "de bouche à oreille", de Maître à Disciple.
Canon sacré des Tibétains : Règle du Bouddhisme adoptée par le Tibet, constitué d'un ensemble de 1707 ouvrages distincts divisé en deux séries d'enseignements : l - le Kanjur ; 2 - le Tanjur.
Cartes : jeu réunissant des petits cartons rectangulaires portant chacun sur une face des figures symboliques, issues du Tarot traditionnel ; généralement utilisées en tant qu'instrument de divination.
Catharisme : du grec "pur". Doctrine métaphysique, héritière de l'antique Gnose alexandrine - notamment en ce que celle-ci enseigne sur la présence du "mal" dans la condition terrestre des êtres humains - et bénéficiant de l'apport des doctrines druidiques et des textes gnosticiques apocryphes ; elle naquit en Europe à la fin du XII's., tentant de réintroduire dans le Chrisrianisme tout ce que ce demier avait altéré de la Sagesse Antique ; frappé d'hérésie par l'Eglise, il finit - du moins dans son expression officielle - sur les bûchers tragiques de Montségur en 1244.
Catholicisme : du grec "universel". Caractère que s'est attribué le Christianisme à partir du Concile de Constantinople (en 381) tendant à qualifier "l'Eglise du Christ". Toutefois, après le Schisme de Michel Kéroularios, Patriarche de Constantinople, en 1054, qui marqua - outre les divergences doctrinales - la fin de la soumission de nombreuses Eglises d'Orient au Pape romain, l'Eglise romaine prétendit être la seule à représenter "l'Eglise du Christ sur Terre"; le qualificatif "catholique" consacre depuis lors cette scission en distinguant le Christianisme occidental dont la hiérarchie sacerdotale obéit au Pape (le Catholicisme), face à "l'Eglise Grecque" qui reste dans "la Voie droite", 1'0rthodoxie, et aux "Protestants" qui se sont libérés du joug romain depuis la Réforme.
Celtes : peuple dont l'origine historique, déterminée à 1800 av. J.C. dans le Sud de l'Allemagne et en Europe centrale, semble remonter à une antériorité multimillénaire. Il colonisa une grande partie de la Gaule, de l'Espagne et d'Afrique du Nord. Sa doctrine philosophique et religieuse se dénomme tant "Celtisme" que "Druidisme".
Chakra : en sanskrit Roue. Centre énergétique vibrant à la manière d'une roue et faisant partie de l'anatomie occulte de l'homme.
Channeling : de l'anglais "canal". Captation de divers êtres peuplant les mondes de l'Au-delà et de leurs messages ; assujettie à tous les aléas inhérents à ce type de communication, la véracité des informations recueillies selon cette méthode dépend de la qualité des corps subtils et de l'évolution spirituelle de celui qui la met en oeuvre.
Charitable : en Alchimie, se disait d'un écrivain ou d'un texte qui, bien que cachant la plupart du temps les manipulations nécessaires à l'élaboration de l'Oeuvre en falsifiant délibérément la divulgation, offrait au lecteur, par charité, çà et là, quelques informations précieuses et dépourvues d'altérations ; le contraire d'envieux.
Chiromancie : procédé de divination fondé sur l'interprétation utilisant les lignes tracées dans la paume de chaque main ainsi que la forme de celle-ci.
Christ : en grec "Oint". Mot utilisé dès le V's. av. J.C. pour désigner un "Prophète". Titre que recevait celui qui avait atteint l'Adeptat, notamment au sein des Mystères. Celui qui canalise le Principe Divin d'Amour. Titre donné par la Tradition à Jésus en raison de sa Mission.
Christianisme : Religion bâtie à partir du milieu du Ier s. ap. J.C., et notamment par Saint Paul, sur les Enseignements exotériques de Jésus, fondés principalement sur la divulgation du Principe universel d'Amour, et qui, tout en s'étant appropriés de nombreux Principes, symboles et Rites appartenant au Paganisme, a totalement renié ses sources premières.
Chromothérapie : du grec "le soin par la couleur". Méthode thérapeutique fondée sur l'utilisation des couleurs.
Ciel : terme général symbolisant les mondes immatériels, spirituels, de l'Au-delà, par opposition à ici-bas, au monde matériel et terrestre.
Confrérie : voir Fraternité.
Confrérie des Adeptes : voir Fraternité de Lumière.
Connaissance primordiale ou Connaissance secrète : voir Tradition.
Conscience : état de l'Etre constituant le but de l'émergence de l'Univers et, en conséquence, de l'évolution de tous les êtres venus à l'existence en son sein.
Contemplation : état de conscience atteint par la pratique de la Méditation et dans lequel chaque chose et chaque être sont perçus, non pas en tant qu'entités diverses - convergentes ou divergentes - mais dans les multiples interconnexions prévalant entre elles au sein de l'Univers.
Corps astral (de l'homme) : corps formé de la substance appartenant au Plan astral dont la fonction est de capter et d'émettre les émotions et les sentiments.
Corps causal (de l'homme) ou Ego : corps formé de la substance appartenant aux trois sous plans supérieurs du Plan mental dont la fonction est la captation et l'émission de pensées de nature philosophique et abstraite ; il est aussi le lien entre les principes spirituels de l'homme et les corps subtils formant sa personnalité.
Corps mental (de l'homme) : corps formé de la substance appartenant aux quatre sous plans inférieurs du Plan mental dont la fonction est de capter et d'émettre les pensées de nature concrète.
Corps physique (de l'homme) : corps formé de la substance des trois sous plans inférieurs (les solides, les liquides et les gazeux) du Plan physique.
Corps subtils (de l'homme) : corps formé d'une substance invisible appartenant à un des Plans de l'Univers et faisant partie de l'anatomie occulte de l'homme.
Correspondances universelles : similitude énergétique établie entre les Principes universels et tout ce qui, dans la Création, dépend respectivement de chacun d'eux. La connaissance des liens unissant ainsi tout ce qui existe dans l'Univers est enseignée par la Doctrine Esotérique ; elle permet de comprendre l'organisation minutieuse des forces cosmiques et donc d'agir en vue d'une amélioration tant de soi-même que de l'environnement humain.
Cosmos : en grec "ordre" et par extension de sens "ornement" et "gloire". Pour la Science, l'Univers matériel (la Terre et tous les corps célestes) accessibles aux cinq sens de l'homme ou captables par des appareils spécifiques. Selon la Tradition, fidèle à l'étymologie complète de ce mot : l'Univers visible et invisible, fonctionnant selon des Principes déterminant un "Ordre" et établissant une "Harmonie" telle que la Création devient un "Ornement" lequel manifeste la "Gloire" du Créateur.
Cosmogénèse : en grec "la naissance de l'Univers." Etude des processus métaphysiques puis physiques par lesquels émergea l'Univers.
Création : résultat de l'action de Principes universels auxquels appartiennent les Mondes (Galaxies, systèmes solaires, planètes) et les êtres des différents règnes de la Nature.
Croix : symbole universel ayant reçu divers additifs et représentant les quatre Eléments actifs notamment dans la matière ; adoptée par les premiers Chrétiens pour ce symbolisme originel et en raison du supplice de Jésus. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:15 | |
| D
Dagyde Nom "professionel" de la fameuse statuette, faite de cire, de terre, de bois... à l'effigie d'une personne, que l'on pique, brûle, ou détruit afin que la personne représentée subissent les mêmes affres.
Dalaï-Lama : du mongol (talaï = océan de Sagesse) et du Tibétain (blama = Maître). Chef suprême temporel et spirituel du Tibet.
Dédoublement : état de celui qui quitte, consciemment ou inconsciemment, son corps physique pour ne s'exprimer que dans son double étherique (dédoublement étherique) ou dans son corps astral (dédoublement astral).
Déités : synonyme de Dieux.
Dieu : synonyme de Divinité. Terme qui, dans les Religions monothéistes s'est teinté d'anthropomorphisrne pour tenter de nommer l'Origine et Ce Qui gouverne toute chose dans l'Univers. Insiste sur la séparativité prévalant entre l'Etre Divin et ses créatures.
Dieux : terme signifiant la représentation symbolique aussi bien les Grands Principes universels que les différents Aspects par lesquels ils s'expriment.
Divination : capacité de connaître ce qui est communément caché aux hommes, tant en ce qui concerne le passé, le présent se déroulant au loin que l'avenir. Sens usité surtout pour appréhender le futur.
Divinité : ce qui engendre, gouverne et absorbe tous les Grands Principes contribuant à la Création de l'Univers et de la vie tout en étant cet Univers et cette vie. Terme qui insiste sur un Absolu abstrait, dépourvu de la tentation d'anthropomorphisme. Synonyme de Cela Qui est, l'Etre, l'Unique, l'Un.
Dharma : en sanskrit "la Loi sacrée". L'Ordre et l'Harmonie universels ; concept impliquant que chaque être, chaque chose est à une place adéquate, celle que détermine la nécessité de préserver cet Ordre et cette Harmonie. Se dit de la place exacte et du comportement subséquent que doit occuper et adopter un individu dans sa famille, dans la société, etc. pour être en harmonie avec son propre Karma et le Karma du groupe auquel il appartient. Ensemble des Enseignements formant la Doctrine spirituelle, philosophique et éthique dont les principes furent énoncés par le Bouddha Gautama dans l'Inde du Vlème siècle av. J.C. et qui mène l'individu à la réalisation, dans son existence de cet Ordre et de cette Harmonie.
Doctrine Esotérique : synonyme de Doctrine Hermétique, de Doctrine Secrète.
Doctrine Hermétique : synonyme de Doctrine Esotérique, de Doctrine Secrète.
Doctrine Secrète : expression attribuée dans l'Antiquité à l'ensemble des Enseignements ésotériques relatifs à la formation de l'Univers, à la structure et à la place de tous les êtres - notamment de l'homme - au sein de ce dernier. Titre de l'ouvrage de H.P. Blavatsky, Occultiste du XIX's., qui reprit ces Enseignements en montrant la similitude avec les Doctrines ésotériques orientales.
Double étherique : moule fait de substance étherique sur lequel se modèle un corps physique (celui des objets, des végétaux, des animaux et des être humains).
Dragon : du grec "Drakon". Considéré, dans une première acception, comme la Force tellurique brute et ignée, portant à la matérialisation de l'Univers et symbolisée également par un serpent ; d'où sa connotation maléfique (Saint Georges et le Dragon, Hitler et Dragon, le Dragon des Mers = la Bête qui vit dans les mers). Son deuxième sens est, au contraire, celui d'une Maîtrise sur cette Force matérialisante; d'où le titre Dragon de Sagesse donné aux Maîtres ou Adeptes ayant atteint pareille maîtrise.
Druide : dérivé du latin "le très savant". Membre de la caste sacerdotale du Druidisme et, à ce titre, présidant aux sacrifices, exerçant la Divination et la Magie et remplissant les fonctions d'éducateur et de juge.
Druidisme : aspect de la Tradition exprimée dans le Nord et l'Ouest de l'Europe et qui, dans sa face ésotérique, peut être considérée comme la religion des Celtes. Bien qu'ayant subi une dégénérescence déplorable par l'usage de sacrifices humains, le Druidisme reste, quant à son fond, l'expression de la connaissance secrète, transmise depuis des temps très reculés, et semblable à celle du Monde chaldéen et méditerranéen de l'Antiquité. Bien au fait de la Magie, de la Médecine, de la Cosmogénèse et de l'Anthropogenèse, il combattit d'abord l'invasion romaine puis la conquête religieuse du Christianisme. Purifié depuis lors de ce qui a pu l'entacher autrefois, il continue de nos jours à répandre ses enseignements.
Druzes : secte musulmane, issue de l'Ismaëlisme, éclose à la fin du X' s, et dont les membres, vivant encore au Liban et en Syrie, ne reconnaissent que l'aspect ésotérique de l'Islam, rejetant les croyances imposées au plus grand nombre de fidèles; leurs rites et pratiques, entourés d'un grand secret, sont difficilement accessibles.
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| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:15 | |
| E
Eau : manifestation du Grand Principe universel oeuvrant dans la Création, appelé aussi Elément et représentant le Magnétisme universel. Manifeste le Grand Principe de l'Amour .
École de Bagdad : école néoplatonicienne fondée à Bagdad en IX' s. par Tabit ben Qurra, disciple de l'Ecole d'Harrân. En son sein furent traduits les textes relatifs à la Sagesse Antique du grec et du syriaque en arabe et, le flambeau de la Doctrine Hermétique, put ainsi s'acheminer vers l'Andalousie musulmane d'où, enrichie des apports des Kabbalistes espagnols, elle apparut dans le Midi de la France pour s'unir finalement, lors de la Renaissance, à la résurgence de Pensée antique opérée par l'Ecole de Florence.
École de Florence ou Académie de Florence : école platonicienne fondée à Florence en 1459 sur les Enseignements relatifs à la Sagesse Antique délivrés en 1439 par G. Gémisthe Pléthon, philosophe grec. Le mécène en fut Côme de Médicis qui fit traduire par Marcile Ficin et bien d'autres les textes grecs. Ce fut ainsi que reparut l'antique Lumière dans une Europe enténébrée par les dogmes ecclésiastiques et que surgit la Renaissance.
École d'Harrân : école néoplatonicienne, fondée au VI' s. de notre ère par Simplikios, philosophe grec fuyant les Edits de Justinien 1er, Empereur de Byzance, lesquels interdirent définitivement la propagation du Paganisme. Située près de la frontière perse, l'ancienne Carrhae (en araméen Harrân), cette Ecole sauvegarda pendant cinq siècles le flamheau de la Sagesse Antique et permit ainsi sa transmission ultérieure à l'Occident.
Écoles gnostiques : Ecoles philosophiques, métaphysiques et mystiques érigées avant J.C. et écloses tout au long des premiers siècles de l'ère chrétienne, qui puisent leur racine dans la Sagesse Antique. (Voir "Gnose").
École Néoplatonicienne ou Ecole Eclectique : école enseignant le Néoplatonisme.
Ectoplasme : du grec "extériorisation du moule". Ecoulement, hors du double étherique, de la substance étherique; phénomène lié à l'exercice de la médiumnité.
Edda : nom de deux ouvrages de l'ancienne littérature islandaise (VII' XIII' s.) relatant sous forme mythique et symbolique la formation de l'Univers et l'émergence des êtres au sein de ce dernier.
Eden : de l'Hébreu "délice". Le Jardin de l'Eden, mentionné dans la Bible, représentant pour l'Esotérisme les Mondes spirituels et donc là où se perpétue l'Initiation authentique aux Mystères.
Ego : avec un "e" majuscule, voir Corps causal. Avec un "e" minuscule, la personnalité humaine, bâtie sur des schémas émotifs et mentaux tendant à conforter l'idée et la conscience d'être une existence séparée des autres existences au sein de l'Univers.
Égrégore : du grec "veiller". Selon certaines Doctrines kabbalistiques, ensemble formé par des Anges venus sur Terre pour veiller sur les êtres créés par Satan, (l'ère des géants, créatures dépourvue d'essence spirituelle) et pour réparer cette création méphitique. Masse énergétique formée des pensées et des émotions, émises par les membres d'un même groupe et ayant, selon la puissance accumulée, le pouvoir d'agir de manière occulte sur ces derniers. Les Egrégores peuvent être bénéfiques ou maléfiques selon les buts et la nature individuelle de chacun des membres formant un groupe.
Électricité universelle : Principe universel oeuvrant dans la Création, appelé aussi Elément Feu. Manifeste le Grand Principe universel de la Volonté. Expérimentée dans le monde matériel comme électricité.
Électromagnétisme individuel : résultat de l'interaction de l'Electricité et du Magnétisme universels au plan de l'être humain et formant la structure globale (ou l'anatomie occulte) de celui-ci.
Électromagnétisme universel : la Création (ainsi que tous les êtres qui y vivent) en tant que résultat de l'interaction (opérée sur des Schémas d'Harmonie) de l'Electricité universelle et du Magnétisme universel. Synonyme d'Action divine.
Élément : Principe universel oeuvrant dans la Création. Quatre Eléments, appelés le Feu, l'Air, l'Eau et la Terre, régis par un cinquième, la Quintessence ou Esprit, constituent l'Univers et tout ce qui y vit.
Élémental : Créature constituée d'un des quatre Eléments et évoluant au sein de ce dernier.
Élémentaire : création d'une entité, opérée dans les mondes invisibles par un être humain, de façon volontaire (par la mise en oeuvre de techniques magiques) ou involontaire (par le simple fait de ressasser la même pensée et la même émotion); l'élémentaire se charge de l'énergie mentale et astrale de l'être humain et finit par détenir certains pouvoirs d'action autonome sur l'environnement proche ou lointain de son créateur.
Émanation : ce qui procède de la Divinité ou Source-Première de l'Univers et manifeste, par une activité qui lui est propre, cette dernière: devient un Principe universel, créateur de l'Univers.
Énergie vitale universelle : énergie de vie parcourant l'Univers et tous les êtres. Correspond au Prâna des Hindous.
Enochien : de Enoch, le personnage biblique. Qualifie le Langage divulgué très confidentiellement par John Dee, Astrologue anglais du XVI' s., appartenant à certaines Légions angéliques et dont le pouvoir est usité en Magie.
Entité : du latin "étant". Qui est dans l'Univers car ayant reçu la vie, de manière visible ou invisible. Se dit de tous les êtres mais plus particulièrement de ceux qui ne possèdent pas un corps physique, contrairement aux êtres humains qui en ont un pendant la durée de leur incarnation sur Terre.
Envieux : en Alchimie, se disait d'un auteur ou d'un texte qui falsifiait délibérément la divulgation des divers procédés permettant de réaliser l'Oeuvre afin de préserver celle-ci de la profanation; le contraire de charitable.
Ésotérisme : du grec "qui est caché" par opposition à Exotérisme, "qui est connu". Ensemble, ainsi défini au XIX's., des Doctrines divulguant de manière secrète, cachée, les Connaissances relatives à l'Univers visible et invisible ainsi qu'à l'anatomie occulte de l'homme et les buts de l'évolution cyclique sur Terre de ce dernier. Cet ensemble était appelé dans l'Antiquité Doctrine secrète. Le sens actuel implique, de la part de celui qui s'y adonne, une quête sincère, sous-tendue par le désir de comprendre et d'évoluer spirituellement; il englobe, de plus, tout ce qui n'est pas étudié et reconnu soit par les Religions (dont l'enseignement est exotérique) soit par la science matérialiste de l'Occident. (Voir le mot "Occultisme").
Esprit : opposé à la densité matérielle. L'Essence absolue de tous les êtres. L'Aspect universel qui régit la Création dans ses Quatre Aspects appelés Eléments. S'agissant de l'être humain, ce terme est synonyme de Triade Divine individuelle.
Essénien : de l'hébreu "Asa": "guérisseur". Secte mystique, ayant vécu pendant plusieurs siècles en Palestine, notamment près de la Mer Morte et dont les membres étaient également des Thérapeutes. Leurs doctrines et certaines de leurs pratiques occultes, comme celle des Nazaréens, avaient de nombreux points communs avec celles des Bouddhistes. Il est rapporté que Jean le Baptiste et Jésus furent des Esséniens.
Ether : nom donné aux sous plans invisibles du Plan matériel et plus précisément au 4ème sous plan de ce Plan, l'éther le plus dense, dans lequel circulent notamment les ondes sonores captées par les postes de radio.
Étherique : relatif à l'Ether. Tout ce qui a trait aux quatre sous plans invisibles du Plan physique.
Être (l') : tend à définir Ce Qui est à l'origine de la Création et la Création elle-même.
Éveillé : qualité de celui qui s'est affranchi du long sommeil d'inconscience que constituent les multiples renaissances dans ce monde terrestre.
Évocation : appel lancé par un Mage, par des formes rituelles ou simplement par sa puissance mentale, à des Entités spirituelles à l'effet d'entrer en communication avec ces dernières. Suivi généralement du qualificatif magique.
Évolution ou évolution humaine : spiritualisation croissante de toutes les composantes de l'être suivie actuellement par l'homme.
Exotérique : du grec "qui est au dehors" et par opposition à ésotérique, "qui est caché". Ensemble des connaissances, des doctrines et des textes reconnus officiellement par la Science et par les Religions et divulgués au grand jour. | |
| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:15 | |
| F
Fantôme : apparition d'un défunt sous l'aspect de son double étherique ou, s'il s'est dégagé de ce dernier quelques temps après le décès, de son corps astral. Synonyme de revenant.
Feu : manifestation du Grand Principe universel oeuvrant dans la Création, appelé Elément et représentant l'Electricité universelle. Manifeste le Grand Principe de la Volonté.
Fils de Lumière : ceux et celles qui, à un certain moment de la longue Histoire de l'Atlantide, se sont adonnés aux forces du Bien, Emanations de l'Un, la Divinité de l'Univers, et ont agi en faveur de l'évolution humaine ; ils vainquirent, après un dur combat, les Fils de Bélial. Titre qui continue d'être donné à ceux et celles qui, ayant participé à ce combat et dans ce camp dans des incarnations passées, persistent encore dans leur oeuvre bienfaisante. Synonyme de "Fils de l'Un".
Fils des Ténèbres : ceux et celles qui, à un certain moment de la longue Histoire de l'Atlantide, se sont adonnés aux forces du Mal et ont agi contre l'évolution humaine; ils furent vaincus après avoir violemment combattu les Fils de l'Un. Titre qui continue d'être donné à ceux et celles qui, ayant participé à ce combat et dans ce camp dans des incarnations passées, persistent encore dans leur oeuvre malfaisante. Synonyme de "Fils de Bélial".
Force pourpre : force ignée, inhérente à la Substance universelle appelée " pourpre "; lorsqu'elle oeuvre à la matérialisation de l'Univers, elle se manifeste alors chez l'être humain notamment comme violence et pulsion sexuelle; son utilisation dans ce sens est considérée comme " mauvaise " car elle va à l'encontre du cycle actuel de 1'humanité (voir " spiritualisation de l'Univers ") : elle provoque la régression de la Conscience et, à terme, l'annihilation des composantes denses de l'être. Sa maîtrise - sa spiritualisation - engendre, au contraire, l'Eveil de la Conscience, l'illumination par l'Esprit, l'Immortalité et, en corollaire, le pouvoir sur tout ce qui est dans l'Univers ; dans ce cas, le symbolisme du " pourpre " est conservé en tant qu'expression de cette maîtrise.
Forces surnaturelles : forces nommées telles parce que la Science n'a pu les appréhender ; pour la Tradition, la Nature étant une, visible et invisible, ayant une face matérielle et une autre, immatérielle, aucune force ne peut être qualifiée de "surnaturelle".
Franc-maçonnerie : fraternité qui, héritière des confréries initiatiques égyptiennes puis grecques et romaines quant à "l'Art royal" qui était celui de savoir bâtir un Temple et une Cité; promulgue, notamment depuis le XVIII' s., l'Art de construire une société juste, dépourvue de tout système oppressif, tant politique que religieux, afin que l'être humain puisse s'épanouir en liberté, en créativité et en dignité; face à toutes les barbaries et à toutes les tentatives totalitaires, elle s'est érigée en mur défenseur des valeurs fondamentales qui constituent "l'humanité".
Fraternité : ensemble de personnes unies par la même Quête mystique, magique ou philosophique, à caractère confidentiel, dont l'accès est restreint et soumis généralement à une cooptation. Souvent suivi, dans ce sens, de l'adjectif "initiatique". Synonyme de Confrérie.
Fraternité de Lumière : ensemble constitué de ceux et celles qui, ayant atteint l'état d'Adepte, continuent de rester sur Terre, de manière très voilée, en étant incarnés ou non, afin d'aider l'Humanité à vaincre les forces du Mal et à accomplir ainsi son Cycle d'évolution. La Tradition rapporte qu'elle s'est créée en des temps immémoriaux à l'effet de sauver l'Humanité de la déchéance et que ceux, parmi ses Membres, qui se sont ouvertement manifestés au cours de l'Histoire, ont été diversement considérés comme des Avatars, des Prophètes, des Réformateurs religieux, des Fils de Dieu, etc. Synonyme de Confrérie des Adeptes, de Fraternité Transhimalayenne et de Grande Loge Blanche.
Fraternité Transhimalayenne : la Fraternité de Lumière. Ainsi appelée parce que ceux de ses Membres qui se sont fait quelque peu connaître, résidaient au-delà de l'Himalaya.
Fréquence (vibratoire) : rythme scandant le mouvement des électrons. (Vibration) constitutifs d'une substance donnée; on parle de fréquence vibratoire astrale (relative au Plan astral) ou mentale (relative au Plan mental) aussi bien que de fréquence vibratoire d'un objet matériel précis.
Frère de Lumière : celui ou celle qui, en raison de sa qualité d'Adepte, appartient à la Fraternité de Lumière.
Frère de l'Ombre : celui ou celle qui, en raison de son adhésion au Mal, agit, de manière souvent invisible, en vue d'entraver l'évolution humaine. | |
| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:16 | |
| G
Géobiologie : du grec: "l'étude de la vie de la Terre". Etude de la Terre quant à sa constitution visible (les strates minérales, les sources d'eau sous terrestres, la position des forêts, des océans, des mers, des fleuves et des lacs) et invisible (les courants telluriques, les différentes ondes et catégories de magnétismes répertoriés) et de l'interaction de cet ensemble sur les êtres vivants.
Géomancie : en grec "divination grâce à la terre". Méthode de divination qui consiste à tracer des points sur une surface quelconque ou à jeter des cailloux sur terre et à déduire, d'après les figures construites, les réponses aux questions posées.
Gnose : en grec "connaissance". Connaissance portant sur la Divinité et les Réalités Divines et qui se présente, non pas comme un savoir livresque, mais comme une révélation intérieure qui permet de comprendre les Mystères de l'Univers et qui conduit, au moyen d'une ascèse et d'exercices magiques, l'homme à se libérer la condition d'être, enchaîné à la Terre. Fondement de la Sagesse Antique et substrat ésotérique de toutes les Religions orientales, bien antérieure donc au Christianisme, la Gnose s'est diversifiée selon les lieux de son éclosion successive : à Alexandrie, bâtie sur des matériaux hérités de la pensée pythagoricienne et platonicienne et enrichie des éléments liés à la Kabbale hébraïque, au Moyen-Orient, où elle s'est amalgamée au vieux fond du Savoir chaldéen. Elle continua d'irradier sur le Bassin méditerranéen dans les cinq premiers siècles de notre ère et atteignit la Galicie, en Espagne. Portant ombrage au Christianisme exotérique, elle fut frappée d'hérésie et sembla s'éteindre après le V's.
Gnose alexandrine : la Gnose professée à Alexandrie d'Egypte entre les deux premiers siècles av. J.C. et les cinq de notre ère.
Gnostique : qui appartient au Gnosticisme.
Gnosticisme : Gnose chrétienne. La Gnose antique avec une redéfinition du Judaïsme et de la Mission du Christ; l'esclavage de l'homme dans sa condition matérielle sur Terre, voulu et créé par Jéhovah, le Dieu vengeur et vénérée par le peuple Juif, est anéanti, à terme, par la Rédemption du Christ, Messager de Mondes (transcendant celui, matériel, de Jéhovah), et qui montre le Chemin d'une libération par l'esprit. Cette appréhension philosophique et métaphysique est en parfaite conformité avec la spiritualisation de l'Univers à laquelle est lié à présent le parcours de l'Humanité.
Goétie (du grec "Goêteia": sorcellerie) Magie incantatoire consistant en l'évocation de démons dans le but de leur commander des missions. Cette technique relève de la haute-magie et n'a rien de commun avec la sorcellerie "basse" des campagnes.
Golden Dawn : de 1'anglais "Ordre Hermétique de l'Aube Dorée" . Ordre Initiatique à caractère mystique et magique fondé en 1888 par trois francs-maçons sur la base de documents rosicruciens dont certains auraient été donnés par une mystérieuse Anna Springel, personnage dont l'existence a depuis été contestée.
Graal : plusieurs étymologies possibles dont l'étymologie latine "qui a des degrés par lesquels on monte" ou bien du celte. Vase qui aurait servi à Jésus-Christ pour la Cène et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang qui coula de son flanc percé par le centurion. Par dérivation de son étymologique : symbole de l'Absolu spirituel chrétien, que l'on atteint par marche ascendante et dont la quête est poursuivie par les plus valeureux; s'est subrepticement glissé dans la Légende Arthurienne, d'essence originelle païenne, pour apparaître dans de nombreux romans de Chevalerie à partir des XII' s. et XIII' s.
Grand Oeuvre : en Alchimie, processus par lequel est obtenu, à partir d'une matière ou substance précise, (la matière première), ce qui permet ensuite de transmuter tous les métaux en or. Transmutation de l'être même de l'Alchimiste dont la nature physique, psychique et mentale initiale constitue la matière première; celle-ci, soumise aux feux de la Purification par l'Esprit, accélère le processus d'évolution humaine et facilite la marche vers l'Adeptat.
Grand Principe universel : voir Trois Grands Principes universels.
Grande Fraternité Blanche : représentation spirituelle de l'ensemble que constituent tous les êtres humains oeuvrant consciemment ou inconsciemment pour le progrès et le bien de l'Humanité.
Grande Loge : une fédération de Loges.
Grande Loge Blanche : voir Fraternité de Lumière et Fraternité Transhimalayenne.
Graphologie : du grec "la science de l'écriture". Analyse de l'écriture manuscrite qui tend soit à identifier l'auteur d'un texte soit à déterminer sa personnalité et son caractère.
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| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:16 | |
| H
Hanebane Terme utilisé en sorcellerie pour désigner la jusquiame noire
Harmonie : état résultant de l'action, selon la Loi des Nombres ou Arithmosophie, des Principes universels dans la Création, et se manifestant comme le Beau, le Bien et le Vrai, ces dernières valeurs donnant à toute créature le sentiment du Bonheur parfait.
Hérésie : du grec "choix". Doctrine qui, dans le cadre d'une Religion constituée, s'oppose aux dogmes de celle-ci. L'Esotérisme, en tant que substrat métaphysique de toutes les Religions, a toujours été considéré par les trois Religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) comme une hérésie.
Hermès Trismégiste : en grec "le trois fois grand". Personnage mystérieux de l'Egypte ancienne qui fut assimilé au Dieu Thoth. Son nom servit à la formation de mots devant identifier l'Esotérisme et toute science cachée y afférant (Alchimie, Magie, etc.). Nom générique de nombreux écrivains grecs sur la Philosophie, l'Alchimie et la Métaphysique, scellant le fameux ouvrage appelé "Corpus herméticum".
Hermétisme : synonyme, pour l'Occident, de Doctrine Esotérique, de Doctrine Secrète, de Tradition ; a une connotation égypto hellénique et hellénistique et implique non seulement une connaissance théorique mais également pratique (Alchimie, Théurgie, Médecine, etc.).
Hermétiste : celui qui s'adonne, tant par ses recherches intellectuelles que par une application pratique de celles-ci, à l'Hermétisme.
Hexagramme : voir Sceau de Salomon.
Hiérophante : en grec "celui qui explique les choses sacrées." Le Chef des Initiés. Titre appartenant aux plus hauts Adeptes dans les Temples de l'Antiquité. Titre donné au Chef de la Fraternité de Lumière.
Hésychasme : du grec "la paix". Ecole spirituelle de l'Eglise Orthodoxe qui tend à conduire ses adeptes à l'anéantissement de l'ego dans l'Amour Divin et, par cette fusion subséquente, à la Connaissance de Dieu. Se fonde sur des pratiques ascétiques issues de la Spiritualité de l'Inde, réadaptées au Christianisme au IV' s, après J.C. par les Pères du désert de l'Egypte, et consistant en prosternations alliées à des exercices mentaux et respiratoires centrés sur le coeur et la répétition du nom de Jésus. A connu son âge d'or au Mont Athos, en Grèce au XIII' et XIV' s., Grégoire Palamas en étant le représentant le plus fameux. Une actualisation de cette Ecole se produisit au XIX's. grâce au renouveau de la spiritualité et de la mystique russe, par l'exemple notamment du célèbre moine, Séraphin de Sarov. Apparenté au Soufisme (mais en excluant les exercices liés au diaphragme) et au Bakhti Yoga.
Hînayâna : en sanskrit "Petit Véhicule". Enseignements fondamentaux du Bouddhisme permettant à l'adepte (le Shravâka) de réaliser la dissolution de sa nature inférieure et égoïste et d'atteindre un stade de pureté et d'ouverture sur l'Univers (le stade d'Arhat) ; peuvent ensuite être abordées d'autres étapes enseignées par le Mahâyâna et le Vajrâyâna.
Hindouïsme : terme dérivé de la nomenclature musulmane désignant la Religion pratiquée par la majorité des habitants de l'Inde. Les Hindous se qualifient eux-mêmes d'adeptes du Sanâtana Dharma, "La Loi cosmique universelle sans origine déterminée". Héritier authentique des premiers envahisseurs aryens, les Aryas, l'Hindouisme s'organise autour d'une "Révélation" exprimée dans des textes sacrés comprenant les Védas et les Upanishads. Dans son aspect ésotérique, il est la Mère de la Tradition Occidentale, qui s'est formée grâce au cheminement de son contenu en Mésopotamie, en Egypte, en Grèce.
Humanité : avec un "h" majuscule, ensemble des êtres humains considéré comme un être collectif quant-à sa condition, son état de développement à un moment donné du cycle des civilisations et le but de sont évolution.
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| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:16 | |
| I
Immortalité : attribut de ce qui ne meurt pas. Se dit de la nature essentielle de l'Esprit investissant l'être humain ou Triade Divine individuelle.
Incarnation : litt. "être dans la chair". Etat dans lequel se trouve périodiquement un être lorsqu'il prend un corps de chair et naît pour vivre sur Terre.
Individualité : voir Triade Divine individuelle.
Initiation : du latin "introduire": cérémonie mystique et magique ayant cours dans les Temples de l'Antiquité et par laquelle le candidat était introduit à certains aspects de la Connaissance de l'Univers visible et invisible et de l'homme (les Mystères). Cérémonie à même finalité pratiquée dans les Ordres Initiatiques occidentaux ou orientaux (qui s'appelle alors "Abisheka").
Initié : qui a reçu une Initiation.
Intégrisme : attitude adoptée, au sein d'une Religion donnée, aux fins de marquer une opposition farouche à toute évolution que les conditions socioculturelles en vigueur exigent pour la survie même de cette Religion ; ses corollaires sont l'intransigeance et la violence.
Intelligence : un des Trois Grands Principes universels par lesquels l'Univers est créé. Son principal attribut est le concept de Créativité.
Invisible : ce qui ne peut pas être capté par les cinq sens physiques de l'homme; se dit des Plans existant au-delà du Plan physique dont une partie est la seule que connaissent la majorité des êtres humains.
Invocation : prière adressée à la Divinité ou aux diverses Emanations de Celle-ci (notamment les Anges) dans un but donné.
lnvolution : matérialisation croissante de toutes les composantes de l'être; cycle de cette tendance suivi aujourd'hui par certains éléments de la Nature mais pas par l'homme.
Islam : en arabe "soumission à la Volonté de Dieu". Religion monothéiste, issue du Message apporté par Mahomet, appelé le Prophète, au peuple d'Arabie au VII' s. ap. J.C. et fondée sur des révélations fragmentaires et successives faites par l'Archange Gabriel (Djabra'ïl); celle-ci forment le Coran. Plus qu'une Religion, l'Islam est une Loi qui règle tous les comportements sociaux et familiaux de ses affidés, les Musulmans. | |
| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:17 | |
| J
Jésus : forme grecque du nom hébreu Yéshoua signifiant "Dieu sauve". Personnage dont la naissance est présumée en l'an 748 de Rome (5 ans av. J.C.) et supplicié sous Tibère en Judée vers l'an 28, le l4 de Nizan (le 7 avril). Il tenta vigoureusement de réformer le Judaïsme en conséquence de quoi il fut livré par ses coreligionnaires à la justice pénale romaine afin d'être mis à mort. Essénien et Nazar aussi de son état, il voulut, selon la Tradition, divulguer aux masses les rudiments de la Sagesse Antique, à laquelle il avait lui-même été totalement initié, ainsi que les Mystères mineurs, incitant les hommes à oeuvrer selon le Principe universel de l'Amour. Ses disciples divulguèrent de manières diverses ses Enseignements lesquels devinrent par l'intermédiaire de Saül, qui adopta par la suite le nom de Paul, les éléments fondateurs de la Doctrine qui devait donner naissance, dans les siècles suivants, au Christianisme. Considéré comme l'Incamation de Dieu sur Terre, il est, pour la Tradition, le Canal et l'expression momentanée du Christ sur Terre.
Judaïsme : Religion monothéiste du peuple descendant symboliquement d'Abraham qui s'est instalié, après des tribulations et vers le XIII' s. av. J.C., en Palestine, qui fut instruit par Moïse et dont le livre sacré est la Bible. | |
| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:17 | |
| K
Kabbale : en hébreu "Tradition reçue". Nom donnée au XII' s. par des Esotéristes Juifs vivant en Espagne à la Connaissance théorique et pratique (magique) relative à la formation de l'Univers, des différents Mondes et êtres y évoluant. Cet Enseignement, qui se judaïsa au cours de l'Histoire, puise ses origines dans la Tradition Secrète de la Chaldée et antérieurement à celle de l'Inde du nord-est, l'antique Bactriane
Kanjur : ensemble d'ouvrages bouddhiques, dits "la parole du Bouddha", faisant partie du Canon sacré des Tibétains, constitué de 108 volumes et comprenant notamment, dans la partie des Enseignements magiques, les livres, si contestés jusqu'à une période récente, appelés Kiu-té.
Karma : en sanskrit "action". Loi par laquelle une cause est reliée à son effet ; elle gouverne tout ce qui a une existence dans l'Univers et détermine ainsi, en ce qui concerne l'être humain, tout ce qui caractérise sa vie ; celle-ci est donc conforme (en rétribution ou en récompense) aux actes, aux sentiments et aux pensées, bons ou mauvais, commis aussi bien dans sa vie présente que dans ses vies passées. Concept qui s'inscrit dans le phénomène de la Réincarnation.
Kiu-Té : ensemble d'ouvrages occultes, comprenant 35 volumes d'enseignement exotérique et 7 de nature ésotérique (les 7 livres sacrés), relatifs aux Origines de l'Univers et de l'homme et à des techniques magiques de nature spirituelle. Détenus au Tibet depuis des temps antédiluviens, leur rédaction actuelle date de ces dix derniers siècles. H.P. Blavatsky s'y est longuement référée et par là même a fait connaître leur existence ; toutefois, celle-ci a été contestée par les Occidentaux jusqu'en 1981, date à laquelle ils furent identifiés par le Tibétologue David Reigle : ils se sont révélés bien faire partie des Enseignements tantriques (magiques) inclus dans le Kanjur.
Kundalînî (sakti) : en sanskrit : "la puissance de vie". Une des Trois Grandes Forces de la Nature, circulant aussi bien dans l'Univers que dans l'homme et dont le siège est, en ce qui conceme celui-ci, dans le Centre (Chakra) coccygien ; son éveil et son élancement brutal dans tous les corps subtils provoquent la manifestation de pouvoirs immenses et, lorsque est atteint, sans avoir produit des dégâts, le Centre (Chakra) coronal, situé au dessus de la tête, surviennent l'Illumination consciente et la Libération du cycle des renaissances. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:17 | |
| L
Lama : du tibétain "blama" ; Maître. Religieux bouddhiste du Tibet et de la Mongolie. Titre porté aussi bien par les prêtres mariés que par les moines.
Lamaïsme : le Bouddhisme tel qu'il est pratiqué au Tibet.
Lamaserie : couvent réunissant des Lamas.
Légende Arthurienne : légende forgée par des conteurs bretons (Nennius en 826) et reprise par Geoffroy de Monmouth vers 1135 autour du Roi de Grande Bretagne, Arthur ou Arthus, qui aurait vécu à la fin du Vème s. et au début du VIème. Celui-ci, par ses prouesses et celles de ses Chevaliers (réunis régulièrement autour d'une Table Ronde), aurait été le ferment de la résistance des Celtes face aux belligérances anglo-saxonnes. Met en présence des personnages aussi fascinants que divers, tels la Reine Guenièvre, Lancelot du Lac, Merlin l'Enchanteur, la fée Morgane, etc. et intègre au Celtisme d'origine l'Absolu chrétien symbolisé par le Graal. Thème repris en France par Chrétien de Troyes et d'autres auteurs médiévaux, créant ainsi "le Merveilleux Breton".
Légions ou Légions angéliques : organisation, selon une hiérarchie stricte, des Anges.
Lévitation : capacité de s'extraire de l'attraction magnétique terrestre et de se tenir élevé dans les airs dans une position relativement stationnaire.
Libération : état de celui qui s'est affranchi des conditions humaines et de la nécessité de s'incarner sans cesse sur Terre, considérée par toutes les Religions et la Doctrine ésotérique comme un monde de souffrance. Concept lié au cycle actuel de l'Humanité devant suivre la spiritualisation de l'Univers. (Voir Incarnation, Karma, Samsârâ).
Livre de Dzyan : du tibétain "Livre de Sagesse". Premier volume, parmi les 14, des Commentaires effectués par des Adeptes orientaux sur les 7 ouvrages ésotériques du Kiu-té. L'ensemble de ces Commentaires, d'une antiquité incalculable et préservé au Tibet, contiennent la somme planétaire des Sciences Occultes. "La Doctrine Secrète" de H.P. Blavatsky n'est qu'un résumé de ce Premier Commentaire ou Livre de Dzyan, lequel livre les Clés du Kiu-té.
Loge : abri dans lequel se réunissait les Bâtisseurs de Cathédrales au Moyen-âge; local dans lequel se réunissent les Francs-maçons; par suite une Cellule maçonnique fondamentale et s'écrivant, dans ce cas, avec un "l" majuscule ; enfin, toute Cellule fondamentale d'un Ordre Initiatique.
Logos : en grec "le Verbe". Nom attribué au concept de Dieu ou Divinité dans sa fonction créatrice.
Logos Solaire : se dit de la Divinité qui régit un système solaire, ce dernier étant considéré tant dans son aspect physique (le soleil et les planètes) que dans ses aspects invisibles et spirituels.
Logos Terrestre : se dit de la Divinité qui régit la Terre, cette dernière étant considérée tant dans son aspect physique que dans ses aspects invisibles et spirituels.
Lucifer : du latin "qui porte la lumière". Représentation de la force séparatiste de l'Univers qui se met en activité dès que les Trois Grands Principes universels créent le Quatrième Principe : la Création. Force qui donne aux créatures l'illusion d'être séparées les unes des autres et de l'Origine spirituelle de l'Univers, en engendrant une solitude apparente ; par ce phénomène s'instaure la notion et la sensation "d'ego" (avec un "e" minuscule), qui devient un aiguillon nécessaire à la conquête de la Connaissance et de la Soi Conscience. | |
| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:17 | |
| M
Macrocosme : en grec "le Grand Univers". Nom donné à l'Univers aussi bien visible qu'invisible et incluant l'étude de l'être humain (lequel est le Microcosrne).
Mage : celui pratique la Magie. Titre que portaient les Savants et occultistes chaldéens.
Magie : du chaldéen : "Suprême Sagesse". Application pratique des Lois ou Principes universels aussi bien dans le monde visible (l'Alchimie, la Médecine, l'Architecture, Mathématiques, etc.) que dans les mondes invisibles (thérapie des névroses et techniques de transmutation de l'état humain en un état dit "divin"). (Voir le mot "Théurgie").
Mahatman ou Mahatma : en sanskrit la Grande Ame. Synonyme de Maîtres de Sagesse et d'Adeptes. Titre donné en Inde, et sans que ces conditions d'évolution spirituelle soient nécessairement remplies, à ceux que l'on souhaite vénérer pour leur sainteté et leurs actions méritoires.
Mahomet : fondateur de l'Islam (vers 570-632). Natif d'Arabie (la Mecque). Sa vocation prophétique s'est révélée vers 610 sur une colline où il entend l'Archange Gabriel lui transmettre la Parole de Dieu. Il dicte ensuite ces Messages qui formeront le Coran donnant ainsi naissance à l'lslam.
Mahayâna : en sanskrit "Le Grand Véhicule". Appelé aussi "La Voie de la Grande Perfection." Système mystique du Bouddhisme fondé par Nâgarjuna, enrichi de l'apport d'enseignements oraux en matière de techniques et exercices spirituels, et considérant la Libération individuelle comme inexorablement soumise à la libération préalable de tous les êtres. Cette étape, faisant suite à celle du Hînayâna, conduit l'adepte (qui a donc fait les voeux de Bodhisattva) vers l'étape suprême de Libération enseignée par le Vajrayâna.
Mal : altération, dans la Manifestation, de la Trilogie fondamentale universelle (le Bien, le Beau, le Vrai). La Tradition ne reconnaît pas le Mal, en tant que Principe, mais comme la mise en oeuvre inadéquate ou totalement aliénée des Grands Principes. Synonyme de Ténèbres ou de densité matérielle.
Mandala : figure géométrique représentant des Principes universels et dont l'agencement des lignes déclenche l'activité des forces invisibles liées à ces Principes sur celui qui se place soit au centre soit à l'un des angles. Est ainsi appelé de manière générale un cercle. Les Dix divisons des Védas reçoivent également cette dénomination.
Magnétisme universel : Principe universel oeuvrant dans la Création, appelé aussi Elément Eau. Manifeste le Grand Principe universel de l'Amour. Expérimenté dans le monde matériel comme magnétisme.
Manichéisme : de Manès, mystique persan du III' s. ap. J.C. qui se, prétendait dépositaire de l'Esprit Saint. Doctrine prêchée par ce dernier, inspirée du Mazdéisme et fondée sur l'affrontement perpétuel dans l'Univers entre deux Principes qui seraient égaux en puissance et créateurs de Mondes, le Bien et le Mal. A donné naissance en Occident à tout un courant philosophique et religieux.
Manifestation : expression de la part d'une Source Divine inconnaissable à jamais (le Non Manifesté) de Principes (les Trois Grands Principes universels) lesquels créent l'Univers (représenté comme le Quatrième Principe : la Création). Correspond à l'un des sens attribué au "Brahmâ" des Hindous.
Mantra : vers extraits des ouvrages védiques, prononcés comme des incantations afin de déclencher l'action de forces - circulant sur les Plans invisibles - sur celui qui les émet et sur son environnement. Par suite, mot ayant un pouvoir magique. Les parties des Védas nommées "Mantras" se distinguent de celles appelées "Brâhmanas".
Marabout : dans les pays musulmans et en particulier en Afrique, saint, guérisseur et magicien local reconnu comme protecteur de la communauté. Représente en Afrique du Nord un aspect du Soufisme mais avec une connotation d'influence politique et religieuse que ce dernier se refuse d'avoir.
Marrane : Juif d'Espagne converti de force au Catholicisme et qui pratiquait secrètement sa Religion. Persécutés du XIV' au XVIII' s., les Marranes furent nombreux à s'exiler notamment au Maroc et dans le Sud de la France.
Matérialisation de l'Univers : action de la Lumière, en tant qu'expression du Grand Principe universel de la Volonté, en vue de manifester, par un phénomène d'éclatement, jusqu'à la matérialité extrême, tout ce qui est immatériel dans l'Univers. Se dit, par extension de sens, de l'attrait démesuré exercé par les choses et les plaisirs matériels. Cette action étant actuellement révolue en ce qui concerne le règne humain est qualifiée d'involution.
Matière première : substance qui sert de support aux manipulations initiales de l'Oeuvre alchimique.
Mauvais : non conforme au Bien ; en ce qui concerne l'être humain, celui qui, par l'exacerbation de ses passions et de ses désirs matériels, tend à suivre le cours de l'involution alors que le cycle humain s'achemine vers une spiritualisation de toute les composantes de l'être.
Mazdéisme : religion de la Perse ancienne fondée par un Avatar qui portait le titre de Zarathoustra et adorant la Divinité sous le nom de Ahura Mazda, le Dieu bon, par opposition au principe mauvais, Ahriman.
Méditation : du latin "réflexion". Action de retourner, par des exercices divers, la pensée sur elle-même de manière à maîtriser les fluctuations incessantes, inhérentes à sa manifestation habituelle, et à transcender ainsi le Plan où cette pensée même s'exprime; la conscience du méditant est élevée à des niveaux supérieurs et cette transcendance atteinte est la Contemplation.
Médium : en latin "intermédiaire". Personne sujette à la médiumnité.
Médiumnité : capacité de devenir un intermédiaire entre le monde matériel et les mondes invisibles afin d'établir une communication entre eux. Se dit de la possibilité de contacter les défunts et d'en recevoir des messages.
Mental : Plan invisible et énergétique universel dans lequel circulent, à son niveau le moins spirituel, les pensées communes des êtres humains et à son plus haut niveau, les concepts les plus élevés et abstraits.
Métaphysique : du grec "cours donné après le cours de physique" (les deux cours étant donnés par Aristote, philosophe grec du IV's. av, J.C.) et, par adéquation du sens, "qui appartient à un domaine situé au-delà du physique". Réflexion globalisante ayant pour but la connaissance de l'Etre, de l'Univers invisible et de tous les facteurs abstraits intervenant dans l'élaboration et l'organisation de ce dernier.
Microcosme : en grec "le petit univers". Nom donné à la structure globale, visible et invisible, de l'être humain, réunissant ainsi la Triade Divine individuelle à sa personnalité.
Monothéisme : du grec "qui adore un seul Dieu". Conception philosophique et religieuse qui, en reconnaissant l'Unité Divine comme source de toutes choses, rejette le concept de Principes de l'Univers émanant de cette Divinité unique et a fortiori toute personnification de ceux-ci en "divinités"(voir le mot "Dieux").
Morphopsychologie : du grec "l'étude de l'âme révélée par les formes". Etude des formes humaines, notamment celles du visage (la prosopologie), permettant de déterminer la personnalité et le caractère d'un individu.
Mouvement Esotérique : organisation secrète à caractère mystique, magique et religieux. Expression générale définissant les Ordres Initiatiques, Confréries, etc.
Mû : continent qui, selon la Tradition, comprenait l'Australie actuelle, l'Indonésie et la Chine, et dont le reste s'étendait entre l'Océan indien et l'Océan Pacifique ; se serait effondré vers 700.000 ans av. J.C.
Musicothérapie : du grec "le soin par la musique". Méthode thérapeutique consistant en l'utilisation de la musique et des sons.
Musulman : en arabe "croyant". Fidèle de l'lslam.
Myste : titre que portait dans l'Antiquité celui qui avait été initié aux Mystères.
Mystères : cérémonies secrètes au cours desquelles, dans les Temples de l'Antiquité, d'Egypte et de Grèce, étaient enseignées, sous différentes formes et selon le niveau abordé par le candidat, la Cosmogénèse, l'Anthropogenèse, toutes les Sciences physiques et métaphysiques ainsi que la Théurgie.
Mystique : se dit de celui qui, en adhérant à une Voie philosophique et spirituelle, aspire plus à une fusion avec la Divinité par un développement de l'Amour et de l'Adoration que par l'unique acquisition de connaissances intellectuelles.
Mythe : récit légendaire qui, à travers les exploits d'être fabuleux (héros ou divinités) explique la genèse de l'Univers, des êtres humains et de l'ensemble des Civilisations.
Mythologie : ensemble des Mythes propres à une Civilisation et à un peuple; discipline ayant pour objet l'étude des Mythes. | |
| | | Egregor
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| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:18 | |
| N
Nature : avec un petit "n", le cadre humain, constitué des quatre règnes (minéral, végétal, animal et humain) dont la connaissance est accessible par les cinq sens de l'homme. Avec un grand "n", l'ensemble de l'Univers, visible et invisible, fonctionnant selon des Lois.
Néophyte : novice, postulant, dans l'Antiquité, à l'Initiation aux Mystères et passant, à cette fin, l'épreuve relative aux Quatre Eléments, le Cinquième Elément ou Quintessence étant celui dans lequel il ressortait victorieux.
Néoplatonisme : système élaboré à l'effet de : 1- étudier les mystères de l'Univers afin de démontrer l'unité sous-jacente à tous les systèmes philosophiques et religieux de quelque culture ou tradition que ce soit, 2- préparer l'être intérieur de l'étudiant, par une transformation de sa structure profonde, afin que celui-ci puisse accéder à cette Connaissance. Ce système fut enseigné sous la dénomination "Néoplatonisme" ou "Théosophie éclectique" à Alexandrie en 193 ap. J.C. par Ammonios Saccas, dont le disciple, Plotin (189-270 ap. J.C.), en devint le divulgateur. Philosophie panthéiste, fondée sur l'ensemble de la Sagesse Antique, d'une spiritualité pure alliant Métaphysique, Mysticisme et Théurgie, elle fut, pour l'Occident, l'Enseignement métaphysique et ésotérique qui révélait le plus de l'intelligence et de la grandeur recelées dans l'Antique Sagesse ; détruite au Vléme siècle ap. J.C. par l'Eglise naissante et pourchassée continuellement par celle-ci au cours de l'Histoire, elle resurgit, quoique tronquée dans de nombreux de ses aspects, à la Renaissance par les travaux de l'Ecole de Florence puis, à la fin du XIX's., sous le nom légitime de Théosophie.
Noir : sens dérivé non d'une connotation raciale quelconque mais des attributs des Ténèbres, synonyme de mauvais et caractérisant, par opposition au but actuel du cycle humain, l'involution ou matérialisation de l'Univers. Dans le contexte actuel de l'expression de Esotérisme, est synonyme d'esclavagiste, de totalitaire, de sectaire, de raciste.
Non-Manifesté : Source Divine inconnaissable à jamais de Laquelle émanent des Principes Créateurs (les Trois Grands Principes universels) donnant lieu ainsi à la Manifestation. Correspond au "Parabrahmâ" des Hindous.
Nouvel Age : nouvelle mystique issue d'une interprétation des enseignements de H.P. Blavatsky et surtout ceux de A.A. Bailey, fondée sur l'attente de l'émergence d'un monde nouveau dans lequel l'homme devrait être en parfaite communion avec les divers éléments de la Nature de manière à produire une harmonie de vie et une santé éclatante. Le mode de contact privilégié est le "Channeling".
Numérologie : litt. "la science du Nombre". Etude des Nombres selon certaines données de l'ancienne Arithmosophie. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:18 | |
| O
Occultisme : du latin "caché". Connaissance relative à l'aspect caché de la Nature agissant aussi bien dans l'Univers visible qu'invisible. Se dit des Doctrines non divulguées au grand public. Synonyme d'Esotérisme avec deux nuances faites aujourd'hui : 1- l'Occultisme suppose non seulement une étude théorique mais également une pratique ; 2- par une dérive de sens, due à la récupération des Sciences occultes effectués par des Sectes et Sociétés secrètes totalitaires et allant à l'encontre même du but authentique de ces Sciences, ce mot peut recevoir une connotation péjorative impliquant l'existence d'une hiérarchie oppressive secrète et une quête malsaine de pouvoir sur autrui ; le sens à accepter dépend donc de celui qui utilise ce mot, et dans quel contexte cela se fait. (Voir Sciences Occultes et Magie).
Oeuvre : voir Grand Oeuvre.
Ordre : qualité intrinsèque du Cosmos (dont il est l'étymologie). Organisation secrète, souvent à caractère initiatique, dans laquelle un cheminement spirituel ou, au contraire, un but matériel et politique, sont poursuivis, selon une échelle de grades à franchir et une hiérarchie précise à respecter. Les Ordres initiatiques spirituels tendent à l'amélioration du sort de l'être humain, alors que les Ordres à caractère politique se sont récemment avérés être le fondement du désastre qui a failli engloutir l'Humanité.
Orphisme : mouvement mystique, de nature religieuse, contestant la Religion officielle professée en Grèce autour du VIéme s. avant notre ère et se rattachant à Orphée, originaire de la région grecque de Thrace.
Orthodoxie : du grec "la rectitude". Qualité que s'est attribuée le Christianisme originel et qu'il conserva dans l'Empire Romain d'Orient, centré en Grèce. Elle garde une continuité profonde avec la période patristique des premiers siècles de notre ère et ses Rites ont préservé nombreux des éléments de l'Antique Théurgie. Réuni autour de l'Empereur à Constantinople, le Christianisme oriental se montre très vite hostile à l'hégémonie dogmatique et juridictionnelle de Rome et en 1054 la rupture devient définitive. Depuis lors, le Catholicisme définit l'Eglise Romaine alors que l'Orient préserve son "Orthodoxie". | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:18 | |
| P
Paganisme : dérivé de "pagani", mot qui désignait les campagnards se rendant à leur fontaine, appelée "pagé" en dialecte dorique; par extension de sens, les chrétiens usèrent de ce mot, de manière péjorative et à des fins destructrices, pour désigner tout ce qu'ils considéraient comme contraire à leur propre Foi. La Sagesse Antique, la Philosophie ou Doctrine Hermétique, le Néoplatonisme sont enfants du Paganisme. Les historiens s'attachent à démontrer que le Christianisme est le Paganisme sévèrement amputé de son Essence et que le Message du Christ aurait mérité d'être replacé dans son contexte gnostique, c'est à dire païen.
Panchen Lama ou Panchen Rimpoché : abrégé du sanskrit Pandita Chen Po Lama, Le Grand Océan de Sagesse. Titre que portait la plus haute autorité spirituelle officiellement reconnue au Tibet, le Dalaï Lama étant le Chef politique.
Pantacle : du grec "qui contient le Tout". Toute figure géométrique représentant une action des Principes universels, enrichie des symboles correspondants.
Pape : dans le cadre de la caste sacerdotale du Christianisme, titre d'honneur signifiant "père" et donné jusqu'au VIIème s. à tous les évêques mais plus précisément à celui de Rome. Evêque de Rome et Chef suprême de l'Eglise catholique, dite "romaine".
Parjure : se dit de celui qui viole un serment prêté lors de son Initiation à une Confrérie, un Ordre Mystique ou un Mouvement Esotérique. Les parjures étaient punis de mort dans les Temples d'Egypte et de la haute Antiquité grecque.
Patristique : dérivé du latin "le père". Enseignements théologiques du Christianisme rédigés par certains écrivains de l'Antiquité chrétienne : (Ier au VIII' s. de notre ère) lesquels sont considérés comme "Pères de l'Eglise" par un choix de la tradition ecclésiastique et tenus, à cause de cela, pour d'authentiques garants de la Foi.
Parsis : les anciens Perses zélateurs de Zoroastre; ils reconnaissaient dans le Feu la Manifestation Divine la plus parfaite dans le monde terrestre. Ils sont les ancêtres des Iraniens actuels non convertis à l'Islam.
Pentacle : figure géométrique à cinq angles reproduisant l'Univers dans sa division quinaire et impliquant l'orientation de l'énergie mentale liée au Nombre Cinq.
Pentagramme : figure géométrique représentant une Etoile à Cinq branches et symbolisant, selon son tracé, l'orientation de l'énergie mentale, celle-ci étant liée au Nombre Cinq ; ayant une pointe en haut, le Pentagramme est dit spirituel et s'inscrit donc dans la spiritualisation de l'Univers (cycle auquel s'attache l'humanité actuellement); ayant une pointe en bas, le Pentagramme est dit matériel et s'inscrit dans la matérialisation de l'Univers (cycle contraire à celui que suit normalement l'humanité aujourd'hui).
Panthéisme : doctrine philosophique identifiant Dieu à la Nature et à l'ensemble de l'Univers.
Personnalité : dans l'anatomie occulte de l'homme, ensemble composé du corps physique, du double étherique, du corps astral et de la partie inférieure du corps mental. Ce dont se revêt l'Etre humain réel, l'Individualité, pour naître sur Terre selon la Loi des Renaissances.
Phénomène : en grec "ce qui apparaît". Fait observé dans le monde matériel et considéré comme la manifestation, ici-bas, de facteurs appartenant aux mondes immatériels ou subtils et qui ne peuvent être expliqués selon les connaissances de la Science actuelle.
Philosophie : de grec "qui aime la Sagesse". Ensemble de concepts portant sur l'origine des êtres et des choses, sur la causalité et donc la finalité de l'existence, qui prit son essor structurel dans la Grèce Antique à partir de la Connaissance héritée des anciens Egyptiens et des mondes mésopotamiens. Lié aux qualificatifs synonymiques "hermétique, "ésotérique", "antique", "secrète". Synonyme de Doctrine.
Physique : du grec "qui appartient à la Nature". Etude, par l'expérimentation et l'élaboration de concepts, des propriétés fondamentales de la matière visible, de l'interaction de celle-ci avec le concept d'espace-temps ainsi que des divers phénomènes énergétiques subséquents et susceptibles d'être appréhendés par les critères de la Science actuelle.
Pierre philosophale : en Alchimie, une des phases de l'aboutissement du Grand Oeuvre ; se présentant sous la forme d'une poudre rougeâtre dite "de projection", elle permet de transmuter n'importe quel métal en or.
Plan : un des sept états, du plus subtil ou spirituel au plus dense ou matériel, de la Matière universelle ou Substance universelle.
Polythéisme : du grec "qui adore plusieurs Dieux". Conception philosophique et religieuse qui, tout en reconnaissant l'Unité Divine comme source de toutes choses, met l'accent sur une personnification des Principes de l'Univers et attribue à ceux-ci une filiation de manière à rendre plus intelligible leur Organisation et leur Rôle respectif dans le Cosmos. Dire, par exemple, que le Dieu X a pour fils le Dieu Y tend à montrer que le Principe Y procède du Principe X et que toute action de X influence Y.
Prêtre : du grec "le plus âgé". Ministre de cultes religieux. Dans les Eglises chrétiennes (catholiques, orthodoxes et orientales), celui qui a reçu l'ordination, cérémonie par laquelle se fait un transfert de pouvoir occulte et permet au récipiendaire de donner à son tour certains sacrements (baptême, mariage, etc.) aux fidèles appelés "laïcs".
Principe : du latin "le commencement". Le commencement de toute chose, de l'Univers, de l'existence. Synonyme d'Alpha.
Principe synthétique universel : ce qui crée et gouverne de manière absolue la Création et duquel émanent d'autres Principes dits également universels.
Principe universel : ce qui, émané du Principe synthétique de l'Univers, crée et gouverne la Création et qui s'exprime par différents Aspects. (voir "Trois Grands Principes universels" ).
Profanation : action de violer le caractère sacré d'un lieu, d'une cérémonie ou d'un savoir qui a été transmis de manière confidentielle et sous serment de silence.
Profane : du latin "qui est devant le Temple". Qui est hors d'un lieu sacré et donc étranger à tout ce qui s'y passe. Qui n'a pas été initié à une Confrérie, à un Ordre Mystique ou à toute autre Mouvement Esotérique. Le contraire d'initié.
Puissances : agents par lesquels se manifeste le Principe universel de Volonté. (voir "Trois Grands Principes universels").
Puissance Divine : Principe universel suprême de Volonté et par lequel la Divinité se manifeste par l'émergence de l'Univers.
Pureté : qualité liée à l'Esprit par opposition à l'état de souillure liée à la matière.
Purification : but de l'action de procédés par lesquels les différentes sortes de matières composant respectivement le corps physique, le double étherique, le corps astral et le corps mental d'un individu perdent leur densité et acquièrent ainsi, chacune sur son Plan, transparence et luminosité ; ce nouvel état permet, à l'individu concerné, une captation de l'Esprit qui l'habite.
Pythagore de Samos : philosophe et mathématicien grec du VIème siècle av. J.C. Il fonda à Crotone, en Sicile une Ecole au sein de laquelle ses disciples étaient initiés, en plusieurs étapes, à des Mystères révélant à ces derniers les secrets du fonctionnement de l'Univers. Par sa Doctrine ; d'une grande portée spirituelle, divulguée ultérieurement par Platon, il est considéré comme le Père de la Tradition occidentale. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:18 | |
| Q
Qi (ou Ki ou Chi) : énergie vitale de l'Univers parcourant tout être vivant. Correspond au Prânâ des Hindous. (voir le mot "Reiki").
Qi-Gong (ou Ki-Kong ou Chi-Kung) (Fu, en sous-entendu; Ki = énergie vitale ou "souffle de vie") : en chinois "réalisation parfaite de la circulation de l'énergie interne". Procédés par lesquels le Qi est mis en circulation dans le corps humain de manière à créer une harmonie entre l'Univers et l'homme, offrant ainsi à ce dernier une santé parfaite et un équilibre psychique et mental. (voir le mot "Reikï").
Quaternaire : ensemble conceptuel véhiculé par le Nombre Quatre, représenté par un Carré, symbole du Quatrième Principe universel. Par extension, toute chose ou tout être créé, portant une stabilité, une mesure et un poids, assujetti au temps et à l'espace.
Quatrième Principe universel : représente la Création, en tant que résultat de l'action respective et réciproque des Trois Grands Principes universels (Volonté – Amour – Intelligence). La Création (ou quatrième Principe) est gouvernée - outre les Trois Grands Principes susnommés - par quatre Principes subsidiaires (1- l'Harmonie à conquérir; 2- la Connaissance concrète; 3- l'Idéalisme; 4- l'Organisation de la Vie selon des Rites). L'ensemble 3 + 4 forme le Septénaire.
Quête : recherche en matière philosophique, mystique ou religieuse, impliquant un intense besoin spirituel et un idéal devant être atteint. Se dit de la recherche mystique fondant la Chevalerie occulte au Moyen-âge et retenant le Graal, comme support.
Quintessence : "la cinquième Essence". Principe Divin ou Esprit (l'Akâshâ), gouvernant les quatre Eléments. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:18 | |
| R
Radiesthésie : du grec "sensibilité aux radiations". Etude relative à la faculté de capter, généralement au moyen d'un pendule (ou, pour les sourciers, d'une baguette de coudrier), les radiations qu'émettent les corps et les êtres humains afin de détecter soit leur localisation, s'ils sont cachés, soit quelque information particulière les concernant.
Reiki : énergie vitale universelle parcourant tous les êtres vivants et fondant une méthode de guérison, découverte par le docteur japonais Mikao Usui à la fin du XIX' s. sur la base d'un manuscrit de l'Inde, daté de près de 500 ans av. J.C. (voir le mot "Qi ou Ki").
Réincarnation : terme impropre tentant de définir le processus des renaissances. (voir le mot "renaissances" ).
Religion : du latin "relier". Ensemble de croyances, de dogmes et de pratiques cultuelles établissant les rapports de l'homme avec la Divinité (Monothéisme) ou les Principes universels (Polythéisme) par l'intermédiaire d'une caste sacerdotale dotée d'un statut particulier selon la Religion considérée. Chaque Religion devient telle par l'usage répété dans le temps de ce qui, à l'origine, était une croyance nouvelle, cette ancienneté lui donnant sa légitimité au regard des croyances surgissant au cours de l'Histoire. Pour la Tradition, une Religion n'est que la face exotérique, déformée et adaptée à la compréhension du plus grand nombre et dans un cadre socioculturel précis, de l'unique Religion-Sagesse.
Religion-Sagesse : expression définissant la Connaissance de l'Univers et de l'homme, unique en essence et en tout lieu, tenu secrète et parcimonieusement diffusée, racine de toutes les manifestations religieuses égrenées au cours de l'Histoire.
Renaissance : période de l'Histoire, comprenant les XIV' et XV' s. européens, qui opère une scission entre un passé entièrement soumis aux dictats de l'Eglise Catholique et nos Temps Modernes, ses héritiers. Epoque riche par la pénétration de la Sagesse Antique en Occident, par l'intermédiaire de l'Ecole de Florence et des Ecoles kabbalistiques provençales.
Renaissances : procédé réitéré par lequel l'Etre réel d'un individu (sa Triade Divine individuelle) s'approprie périodiquement d'un corps mental, d'un corps astral et d' un corps physique, pour naître en ce monde terrestre et y vivre des expériences contribuant à sa propre évolution. On parle du "cycle des renaissances" ou, en sanskrit, du Samsârâ.
Rite : du latin "cérémonie religieuse". Ensemble de règles déterminant l'ordre cérémoniel adopté par une Religion ou un Mouvement Esotérique.
Rituel : du latin "cérémonie religieuse". Cérémonie effectuée dans le but d'établir un contact entre les êtres humains et les Principes universels et obéissant à un ordonnancement précis lequel relève de l'application des Lois universelles - manifestées par les Correspondances universelles - tant en ce qui concerne le lieu, l'officiant que l'assistance éventuelle.
Rose+Croix : (substantif) nom donné aux disciples d'un Adepte, Christian Rozenkreutz, enseignant secrètement l'Hermétisme en l'Allemagne et commençant à se révéler vers 1459. L'Ordre qui y fut fondé (et qui se manifesta par la célèbre Fama Fraternitatis datée de 1614 et publiée en Europe en plusieurs langues) sonna l'heure du réveil de l'Occident à la Sagesse Antique. La Doctrine, identique à celle des anciens Temples d'Egypte, s'est enrichie des apports kabbalistique florissant en pleine Renaissance et servit de fondement aux Ordres Initiatiques occidentaux à caractère théurgique. L'Ordre Hermétique de l'Aube Dorée ou Golden Dauwn procède de ce courant ainsi que différentes Sociétés Rosicruciennes (Rose Croix d'Or, Ancien et Mystique Ordre de la Rose Croix). Titre donné à un Adepte. Substantif féminin singulier : la Rose + Croix : symbole de la Tradition Hermétique de l'Occident à caractère alchimique, mystique et théurgique ; le signe + au lieu d'un trait d'union (lequel est considéré comme le signe moins : - ) lie ces deux mots pour montrer le sens actuel de l'évolution : la spiritualisation de l'Univers (+) et non plus la matérialisation de celui-ci (-)
Rosicrucien : qui suit les Enseignements de la Tradition Hermétique occidentale, tels qu'ils réapparurent en Occident à partir du XV' s, ; qui relève de la Rose + Croix.
Rune : de l'ancien scandinave "signe sacré". Signe graphique de l'écriture sacrée des peuples germaniques du Nord de l'Europe (Grande Bretagne, Scandinavie, Islande), usitée officiellement entre le III' et le XVII' s. Le tracé de chaque signe ou Rune, en reproduisant des circuits de forces, remplit une fonction magique. Rattaché au courant celto-norrois, la Tradition runique est, dans cette partie du monde, l'expression de la Tradition Esotérique. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:19 | |
| S
Sagesse Antique : expression définissant la Connaissance de l'Univers visible et invisible et de l'être humain quant à son anatomie occulte et au but de son évolution sur Terre, telle que l'Antiquité grecque, l'ayant reçu d'Egypte et de Chaldée, l'illumina de ses apports spécifiques, telle qu'elle tenta de se maintenir après sa destruction officielle au Vlème siècle après J.C. et telle qu'elle resurgit à Florence à partir 1439 fondant ainsi la Renaissance.
Sainte Trinité : dénomination chrétienne de l'ensemble des Trois Grands Principes universels, correspondant aussi à la Triade Supérieure des Kabbalistes.
Samsârâ : en sanskrit "rotation". Cycle, considérée comme une roue tournant incessamment, de naissances en renaissances, dans ce monde terrestre (voir Réincarnation, Renaissances, Karma, Libération).
Satan : force ignée par laquelle s'opère la matérialisation de l'Univers et donc la densification de toutes les formes ou corps que les êtres empruntent pour évoluer. Force qui doit être maîtrisée par les hommes dont le cycle actuel s'inscrit dans la spiritualisation de l'Univers.
Sceau de Salomon : figure hexagrammique formée de deux Triangles entrelacés, l'un pointe en haut et l'autre pointe en bas et représentant l'Univers créé (un point central y est toujours ajouté). Appelé tel parce qu'il est rapporté que le Roi Salomon l'utilisait dans ses pratiques magiques. Ce sceau, hautement protecteur, était connu depuis des millénaires de l'Inde qui le nomme "La Marque de Vishnou".
Science : du latin "savoir". Etude des faits et des phénomènes naturels, basée sur des critères déterminés par une appréhension essentiellement matérialiste de l'Univers.
Science chrétienne : mouvement fondé par Mary Baker aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et qui prônait la possibilité d'obtenir des guérisons grâce à l'usage fervent de la prière. Origine des mouvements qui se succédèrent et qui, se basant sur une Science du Mental, prouvèrent l'efficacité quasi miraculeuse sur les problèmes de la vie de la Pensée Positive.
Sciences Occultes : synonyme d'Occultisme et d'Esotérisme.
Schisme : en grec "déchirure". Rupture fondée sur des divergences théologiques et se produisant au sein d'un mouvement religieux.
Secte : dérivé du latin "suivre". Groupe de personnes qui, appartenant à un même mouvement mystique ou religieux, professent des opinions particulières lesquelles peuvent devenir des divergences telles qu'une dissidence se crée. Il est dit que chaque religion est d'abord une secte au sein d'une autre et qu'elle devient telle par la consécration du temps : les premiers Chrétiens formaient une secte dissidente juive et les premiers Bouddhistes une secte dissidente hindouiste. Reçoit un sens péjoratif en raison des buts dégradants, poursuivis avec des moyens totalitaires, auxquels certaines d'entre elles soumettent les êtres humains.
Senzar (ou Zen- (d)-zar) : langue sacerdotale, à caractère magique et occulte, en usage parmi les initiés de l'Inde archaïque, utilisée encore par les communautés secrètes d'Adeptes orientaux. A chaque lettre sont attachés, comme aux lettres de toutes langues similaires, notamment l'ancien Hébreu, un nombre, une couleur et une syllabe, l'ensemble formant une chaîne symbolique instructive.
Septénaire : ensemble conceptuel véhiculé par le Nombre Sept, compris arithmosophiquement notamment comme le résultat de 3 + 4 et représenté par soit une Etoile à Sept Branches soit un Hexagramme portant un point au Centre. Symbolise l'Univers lequel réunit l'action du Ternaire (les Trois Grands Principes universels créateurs) et du Quaternaire (le résultat de cette action créatrice).
Shambhala : du sanskrit "qui détient la source du bonheur". Nom donné à un Royaume, occupé par une Fraternité secrète d'Adeptes et situé traditionnellement au nord-ouest du Tibet. Terme désignant de manière emblématique la Grande Loge Blanche.
Shiva : nom donné - et personnification subséquente en Déité - par la Tradition de l'Inde au Principe universel de la Volonté (laquelle détruit les obstacles à son expression). Correspond au Père de la Sainte Trinité des chrétiens.
Sorcellerie : utilisation inadéquate de la Force matérialisante de l'Univers ainsi que des forces destructrices afin d'en obtenir des biens matériels, une vengeance ou pouvoir sur autrui. Synonyme de magie noire.
Sorcier : celui qui pratique la sorcellerie. Se dit aussi, avec un sens beaucoup moins péjoratif, des rebouteux de campagnes qui soignent avec des remèdes ancestraux et qui cherchent, contrairement à la première définition, à faire le bien.
Soufi : de l'arabe "vêtu de laine". Titre donné à un adepte du Soufisme, ascète vêtu d'une robe de laine vierge en signe d'humilité
Soufisme : ensemble de règles et pratiques ascétiques et mystiques, héritées de l'ancienne Tradition mésopotamienne et amalgamées aux principes essentiels de l'Islam (et non à la casuistique de ses théologiens) à partir du IX' s., à Bassora et à Bagdad. Etablies en Confréries dans le monde musulman, il est professé par un Maître spirituel (le Chir) et tend à conduire ses adeptes à l'anéantissement dans l'Amour Divin, notamment par la pratique d'exercices mentaux et respiratoires centrés sur le coeur et le diaphragme (le dhikr). Apparenté à l'Hésychiasme et au Bakhti Yoya.
Souillure : caractéristique attribuée, par les religions et la Tradition, à la matière du Plan Physique (et donc au corps physique des êtres humains), à la matière dense du Plan astral (et donc à l'aspect sombre de son corps astral), en raison, pour la première, de sa mortalité et son état de putréfaction permanente, pour la seconde, de ses passions animales et la violence subséquente, l'ensemble constituant un écran obscur pour l'expression de l'Esprit.
Sous plans : subdivision septénaire d'un Plan ; ce dernier comprend donc 7 sous plans.
Spiritisme : du latin "la science des esprits". Doctrine fondée sur la communication entre les êtres vivants et l'esprit des décédés afin de recevoir de ces derniers des prophéties, des enseignements sur les mondes invisibles et une protection.
Spiritualisation de l'Univers : action de la Lumière, en tant qu'expression du Grand Principe universel de la Volonté, en vue de réduire, par un phénomène d'absorption, à un état spirituel ou immatériel, tout ce qui est matériel dans l'Univers. Se dit, par extension de sens, de l'attrait exercé par les mondes spirituels. Cette action dans laquelle est actuellement le règne humain est qualifiée d'évolution.
Spiritualité : ce qui, opposé à la matière, tend vers l'Esprit; ce qui s'apparente le plus à la Divinité.
Substance indifférenciée : racine, gisant dans le Non Manifesté, de ce qui, dans le processus de Manifestation, va devenir la Substance universelle. Correspond à la "Mulaprâkriti" des hindous.
Substance universelle ou matière universelle : substrat composé de sept fréquences vibratoires majeures, de la plus élevée à la plus basse, fournissant la forme (respectivement de la qualité la plus subtile à celle qui est la plus dense) de tout ce qui est dans l'Univers. Correspond à la "Prâkriti" des hindous. Substance étherique ou matière étherique : ensemble vibratoire dont la fréquence, plus élevée que celle de la matière physique, constitue le monde invisible immédiatement supérieur au nôtre ; elle est le moule de tous les corps physiques.
Sunnah : Tradition rapportant les paroles, les faits et les gestes du Prophète Mahomet, considérée comme complétant le Coran et constituant immédiatement après celui-ci la source de la Loi orthodoxe musulmane.
Symbole : du grec "joindre". Elément appartenant à la réalité concrète (signe figuratif, être animé - animal ou humain - végétal, objet) qui, uni à une réalité abstraite (un concept, généralement un ou des Principes universels) permet de concrétiser celle-ci pour une meilleure compréhension par l'intellect. Une scène, décrivant une situation donnée par la présence d'êtres et d'objets précis, parfois dans un paysage naturel particulier, forme un ensemble symbolique mettant en jeu une série de concepts.
Symbolisme : du grec "joindre". Système réunissant des symboles à l'effet de comprendre et d'interpréter un ou des concepts. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:19 | |
| T
Talisman : du grec "rite religieux". Objet ou image préparé rituellement afin de véhiculer un pouvoir magique tendant à l'obtention de certains bienfaits : protection, santé, etc. Un papier, un parchemin ou un morceau de métal, portant des signes liés aux Correspondances universelles, devient le support de pareil travail occulte.
Talismanie : Science des Talismans.
Talmud : en hébreu "étude". Ensemble formé de la Loi orale et religieuse des Israélites (la Mishna) et des commentaires de celle-ci (les Gemara).
Tanjur : ensemble d'ouvrages bouddhiques, faisant partie du Canon sacré des Tibétains, traduits du sanskrit en tibétain et en mongol, constitués de 225 grands volumes et étant des Commentaires du Kanjur ou "Parole du Bouddha", autre partie de ce même Canon.
Tantra : en sanskrit "trame d'une étoffe" puis "livre". Textes sacrés sanskrit appartenant à l'Hindouisme ésotérique et ayant trait à la Cosmogonie, à la Cosmogénèse et à des techniques ou procédés spirituels d'ordre magique. Ceux-ci ont été élaborés afin de permettre à un être ordinaire de dépasser sa condition humaine et d'atteindre un état de conscience supérieure. La forme de ces Textes, très ancienne, a été restructurée au X' s. de notre ère. Sans cesse remaniés depuis et réunissant de nombreux commentaires, ils se présentent sous la forme de volumineux poèmes. Les plus connus sont le Lakshmi Tantra, le Tantra Râjâ, le Mahânirvâna Tantra et le Tantra Sâra. La doctrine et les pratiques magiques qu'ils divulguent forment la base du Tantrisme.
Tantrisme (classique) : doctrine et pratiques magiques appartenant à l'Hindouisme ésotérique, contenues dans les Tantra et fondées sur la compréhension et l'utilisation d'une des Trois Grandes Forces Universelles, la Kundalînî Shakti, oeuvrant dans toute la Nature et dans l'être humain. La maîtrise de celle-ci et sa remontée vers le centre (Chakra) coronal permet, à celui qui s'adonne à cette ascèse, de briser ses chaînes humaines et accéder à une phase de conscience très supérieure. Son influence a fini par gagner toute la Spiritualité de l'Inde.
Tantrisme bouddhique : doctrine et pratiques magiques résultant de la rencontre du Tantrisme classique et du Bouddhisme Mahâyâna professé au Bengale, au Cachemire et sur la zone himalayenne. A partir du IX' s. s'élabore toute une Ecole, le Tantrisme bouddhique, lequel exposera les pratiques spécifiques au Vajrayâna (qui est la partie ésotérique du Mahâyâna). Après le retour du Nord de l'Inde au Brahâmanisme traditionnel, il s'installa au Tibet.
Tantrisme tibétain : forme que donna le Tibet, converti au Bouddhisme au VIII' s., au Tantrisme bouddhique, après que ce demier, quittant son berceau indien, eut franchi l'Himalaya ; il s'y développa à partir du Xlème s. pour devenir rapidement la Doctrine officielle du pays. Le Tibet donna au Tantrisme bouddhique son parachèvement.
Tao : dans la pensée chinoise antique, le Principe régulateur de l'Univers - Principe synthétique universel, lié à ses expressions en d'autres Principes - et, par extension, le système absolu de la perfection en toute chose. Sujet de réflexion commun à tous les penseurs de la Chine ancienne, il donna lieux à la rédaction de nombreux textes qui furent classés à l'époque impériale des Han (206 av. J.C. à 9 ap. J.C.) mais non pas encore à des écoles. (voir "Taoïsme" ).
Taoïsme : de Tao, le Principe régulateur de l'Univers. Système absolu de perfection en toute chose, déterminant pour l'être humain un mode d'être constant, fondé sur la pensée de la Chine ancienne, pré impériale, et structuré par Lao-Tseu, "le Vieux Maître" (IV'-III' s. av, J.C.), et par Tshouang-Tseu dont l'ouvrage porte le même nom. Affirmant la fluctuation continuelle qui frappe tout ce qui existe dans l'Univers ainsi que son impermanente et son irréalité, ce système métaphysique a su être, lors des dures époques de totalitarisme impérial qui a frappé la Chine pendant tant de siècles, le refuge moral, mental et philosophique de la liberté. Puits de savoir en matière d'Alchimie, d'Astrologie, d'Astronomie, de Magie, de Médecine, etc. le Taoïsme fut, en Chine, l'expression de la Tradition.
Tarots : représentation symbolique de l'Univers et des Grands Principes gouvernant ce dernier, issue de l'ancienne Egypte; reproduite sur des cartes dites "à jouer", cet ensemble instructif, de nature très ésotérique, a pu, en raison même de son apparente naïveté, traverser le temps et les obstructions érigées à l'encontre de la diffusion de la Sagesse universelle.
Tch'an : du binôme graphique chinois (Chan) comportant deux notions, "attitude mentale de rassemblement" et "non trivialité". Ancien mode de vivre et de penser, fruit de la rencontre du Bouddhisme indien et l'antique Sagesse de la Chine. Celle-ci sut mettre en exergue tout l'Absolu de la Métaphysique inhérent au Bouddhisme originel. La Tch'an eut une expansion considérable (Ecole du Nord, représentée par Chen-Sieou, puis Ecole du Sud, avec Houei-Neng et Chen-Houei) surtout entre les VII' et IX' s. (l'Epoque Tang) ; elle déclina progressivement et s'éteignit définitivement en Chine en 1959 avec la disparition de son dernier Maître de renom, Siu Yun. Elle est à présent divulguée en Occident par diverses écoles.
Temple : édifice élevé en l'honneur de la Divinité exprimée par différents Principes (d'où la dévotion à tel ou tel Déité) et dans lequel se célèbre le culte approprié. Désigne de manière emblématique la protection des lieux où se perpétue l'Enseignement de la Doctrine Hermétique par opposition aux dangers encourus, en raison de l'ignorance, dans le monde profane. Ordre (du Temple) fondé par Hugues de Payen en 1119 à Jérusalem dont les membres (prêtres, chevaliers ou frères laïcs) se doivent de protéger les pèlerins de la Terre sainte et de participer à tous les combats tendant à la libération du tombeau du Christ (les Croisades), sous domination musulmane; ses richesses, le pouvoir qu'il exerçait de fait sur toute l'Europe, ainsi que, pour certains de ces membres, l'affaiblissement spirituel des idéaux premiers, furent la cause de leur extermination par des moyens atroces en 1314.
Templiers : membre de l'Ordre du Temple (voir "Temple" ). Ternaire : ensemble conceptuel véhiculé par le Nombre Trois, représenté par un Triangle, symbole de l'Unité Divine manifestée en Trois Grands Principes universels. Par extension, symbolise tout ce qui véhicule une idéation, un concept créateur non encore concrétisé.
Terre : manifestation du Grand Principe universel représentant la Création appelé aussi Elément. Manifeste les possibilités d'émergence de la conscience.
Théogonie : en grec "la genèse des Dieux". Historique de la Création de l'Univers par l'émergence de Principes universels; ceux-ci ayant été personnifiées, ont donné naissance au concept de "Dieux"
Théologie : en grec "la parole divine". Etude de l'écriture sacrée d'une Religion donnée.
Théophanie : en grec "apparition divine". Apparition, révélation d'une Divinité. Ecrit avec un "a" majuscule, signifie, dans la Patrologie grecque, la naissance du Christ.
Théosophie : en grec "la sagesse divine". Connaissance des choses divines. Système élaboré à l'effet de : 1- étudier les mystères de l'Univers afin de démontrer l'unité sous-jacente à tous les systèmes philosophiques et religieux de quelque culture ou tradition que ce soit ; 2- préparer l'étudiant, par une transformation de sa structure profonde à accéder à cette Connaissance. Bien que ce concept semble remonter - selon Diogène Laërce (III' s. av.J.C.) - à un prêtre égyptien Pot-Amon (IV'- III' s. av. J.C.), le terme "Théosophie" et le système qu'il implique resurgissent dans le cadre de l'Ecole Néoplatonicienne, au II' s. ap, J.C. , et commence à être cité par Porphyre (vers 234-305) et de nombreux auteurs païens. Après l'éviction du Néoplatonisme au VI' s. de notre ère par l'Eglise, la Théosophie, au sens antique de ce terme et avec la pensée qui la sous-tend, resurgit véritablement dans le dernier quart du XIX' s. à travers l'oeuvre de Helena Petrovna Blavatsky (l831-1891). C'est donc dans les écrits de cette dernière que peuvent aujourd'hui se trouver les références démystifiées les plus authentiques en matière de Sciences Occultes.
Théurgie : en grec "oeuvre divine". Application, par un être humain, des Lois ou Principes universels orientée vers la Purification de son être afin de dissoudre les énergies névrotiques constituant le psychisme et l'intellect et de permettre ainsi l'émergence de la Divinité en lui; soumis à cette action, ce dernier devient, dans le cycle actuel de l'Humanité, un Adepte. Synonyme de "Techniques tantriques de la Main Droite". Enseignée et pratiquée en Chaldée et dans le Temples d'Egypte, elle disparut progressivement de la divulgation officielle de la Sagesse Antique; longtemps confondue, en raison même du silence qui l'entourait, avec des pratiques dangereuses voire méphitiques, elle fut incomprise et remise en exergue au IIème s. ap, J.C. par l'Ecole Néoplatonicienne dont elle constituait un des trois volets de son enseignement. Plotin, Porphyre, Jamblique, la pratiquèrent et elle était encore enseignée à Athènes au IV' s. ap. J.C. par Plutarque dont Hypatie, la mathématicienne d'Alexandrie, fut élève. Pourchassée avec véhémence pendant toute la période obscure allant du VI' s. jusqu'à la Renaissance, elle n'a pu, à ce jour, retrouver auprès du public, victime d'ignorance, toute la splendeur et l'efficience qu'elle véhicule.
Tolérance : respect de la liberté de conscience et ouverture d'esprit à l'égard de ceux qui professent une religion ou des doctrines philosophiques différentes. Les religions polythéistes se sont toujours montrées très tolérantes, face aux religions monothéistes, plus enclines à la fermeture, voire au fanatisme.
Torah : en hébreu "la Doctrine". Est ainsi appelée la première partie, la plus importante, de la Bible constituée de la Loi de Moïse.
Triade Divine : voir Unique Triade Universelle.
Triade Divine individuelle : unité ternaire émanée des Trois Grands Principes universels, constituant l'Etre authentique de tout homme. Concept erroné, dans l'absolu, car toute Triade, si elle paraît être individuelle, fait partie intégrante de l'Unique Triade universelle.
Tradition : du latin "transmettre". Connaissance exhaustive de l'Univers visible et invisible (de l'émergence de celui-ci et des Lois le gouvernant) des myriades d'êtres qui y vivent, dont les êtres humains, ainsi que de la destinée cosmique de ces derniers, transmise depuis des temps immémoriaux de manière secrète à des groupes d'hommes restreints. Base de tout Enseignement ésotérique et, par delà, de toute Religion. Terme suivi alternativement des qualificatifs "Hermétique", "Secrète", "Initiatique" soulignant le caractère fermé de cette transmission. Par le qualificatif "primordiale" qui lui est également adjoint, référence est faite aux origines lointaines et extra planétaires de cette Connaissance. Suivi d'un qualificatif de lieu (Tradition chaldéenne, égyptienne, grecque, etc.), ce terme désigne cette Connaissance unique, exprimée par une symbolique liée à des particularismes spatio-temporels précis. Synonyme de Religion-Sagesse.
Tri-Pitaka : en sanskrit les Trois corbeilles, (Ti-Pitaka, en Pali) et désignant le Canon bouddhique.
Trois Grandes Forces universelles : expression respective, dans l'Univers, des Trois Principes universels, en tant qu'Electricité pure (Principe de Volonté), Vitalité universelle (Principe d'Amour) et Pouvoir organisateur inhérent à la matière universelle (Principe d'Intelligence). Correspondent respectivement à "Fohat", "Prâna" et "Kundalînî", dans l'Esotérisme de l'Inde.
Trois Grands Principes universels : les Trois Facteurs essentiels (la Volonté, l'Amour et l'Intelligence), issus du Non Manifesté, contribuant à la Création de l'Univers visible et invisible; ce dernier, en tant que résultat de leur action respective et réciproque, représente un Quatrième Principe, symbolisé par un Carré et le Nombre Quatre ou Quaternaire. Les Trois Grands Principes universels forment la Sainte Trinité des chrétiens et la Triade Supérieure des Kabbalistes.
Troisième Oeil : dans l'anatomie occulte de l'homme, le centre (Chakra) subtil correspondant, au plan physique, à la glande pinéale, appelé Ajnâ Chakra dans la littérature ésotérique de l'Inde. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:19 | |
| U
Un : symbolise Dieu, la Divinité, la Source de toute chose. S'emploie dans l'expression "les Fils de l'Un" ou Fils de Lumière.
Unique Triade universelle : expression synonymique de Trois Grands Principes universels.
Upanishad : sens global issu du sanskrit "le fait de s'asseoir auprès d'un Maître pour en recueillir l'Enseignement", "être en contact avec l'Univers" et enfin "relier la vie humaine à l'Univers". Textes sacrés de l'Inde, de langue sanskrite, dont l'origine remonte à des temps immémoriaux (mais officiellement au Vl' s. av. J.C.), et prêchant la Libération des êtres humains de leur condition terrestre soumise à l'ignorance et à la mort. Enseignement repris, perfectionné et complété par le Bouddha. Base du Védânda. | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:19 | |
| V
Vaudou : système religieux africain - introduit aux Amériques - orienté vers l'appel aux forces environnant immédiatement les êtres et les règnes de la Nature afin d'en recevoir aide, guérison, protection ou tout autre réalisation. Bien que vénérant sous une certaine forme la Mère universelle ("Esan-é" aux Caraïbes), et que ses affidés, les Vaudousi, ne cherchent pas nécessairement à faire le mal, ce système peut - en raison même de la densité des forces attirées - utiliser à mauvais escient l'aspect destructeur de l'Univers, des élémentaires (de nature très dense) que créent ses prêtres (ou déjà créés depuis des temps lointains) et des coques de décédés, cet ensemble le faisant virer très rapidement à des pratiques de sorcellerie.
Védânta : en sanskrit "la Connaissance pure et spirituelle". Système mystique de Philosophie, de nature ésotérique, interprétant le sens secret des Upanishads et attribué à Vyâsa, le compilateur des Védas qui vécut vers 1400 ans av. J.C.
Védas : en sanskrit "la Révélation". Ecritures les plus sacrées des hindous dont l'origine, selon les Brahmanes, remonte à une antiquité très reculée, antérieure à une première datation qui est de 3000 ans av. J.C. Ces Textes semblent avoir été définitivement fixés par l'écriture vers 1400 ans av. J.C. Ils se répartissent en quatre grandes catégories : 1- "le Rig-Véda", le plus ancien et le plus profond, 2- "le Sama Véda", 3- "le Yajur Véda", 4- "le Atharva Véda". Nonobstant cette nomenclature, ils constituent ensemble deux grandes parties : l- les écritures exotériques (le "Karma Kanda") ; 2- les écritures ésotériques (le "Jnâna-Kanda") auxquelles sont incluses les Upanishads.
Véhicule : du latin "qui transporte". Support d'une force. Synonyme de corps subtil dans l'anatomie occulte de l'homme.
Vibration : mouvement des éléments constitutifs d'une substance donnée, visible ou invisible; pour la substance matérielle visible: mouvement des électrons autour du noyau.
Vie : synonyme de Création et corollaire, dans son appréhension tant conceptuelle qu'énergétique, au Principe universel d'Amour.
Vierge Noire : action du Principe universel féminin (la Mère) au sein de la matière dans son aspect le plus dense. Principe qui se manifeste également par le tellurisme et les noeuds particuliers que ce dernier forme sur la planète; ceux-ci, repérés au cours des temps, sont marqués par l'érection de Temples ou Chapelles votives en raison des possibilités de guérison et d'obtention de bienfaits de toutes sortes.
Vishnou : nom donné - et personnification subséquente en Déité - par la Tradition de l'Inde au Principe universel d'Amour lequel porte la Vie, la Guérison et la Conscience. Correspond au Fils de la Sainte Trinité des chrétiens.
Visible : ce qui peut être capté par les cinq sens physiques de l'homme; se dit du Plan physique et tout ce qui s'y trouve (le corps physique de l'homme, des animaux, les végétaux, les minéraux, les planètes visibles au télescopes, etc...).
Volonté : un des Trois Grands Principes Divins par lesquels l'Univers est créé. Son principal attribut est le concept de Lumière. Détient en lui le Pouvoir Destructeur universel (le Shiva des Hindous).
Volonté - Amour - Intelligence : Trois Grands Principes universels ou Trilogie universelle fondant toute existence; synonyme de Bien - Beau - Vrai (voir cette expression).
Voult (Terme d'ancien provençal désignant une statuette, venant du latin "Vultus" : visage, et par extension, apparence) Objet utilisé par le sorcier, canalisant l'énergie maléfique, servant à attirer le maléfice sur la personne à qui cet objet à été donné.
Voyage astral : voir dédoublement.
Dernière édition par Egregor le Ven 27 Juin - 17:25, édité 1 fois | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:19 | |
| Y
Yi-King : en chinois "Le Livre des Mutations". Système dont l'élaboration est attribuée à l'Empereur légendaire Fo-Hi ou Fou-Si (3000 ans av. J.C.). et représentant l'Univers dans ses fluctuations permanentes, produites par l'action de deux Forces, féminine et mascuhne, le Yin et le Yang. Ce système se fonde sur l'usage de huit trigrammes composés chacun de trois lignes superposées (pleines ou brisées) et mettant en évidence 8 types de Forces agissantes lesquelles, par diverses combinaisons, donnent 64 types de transformations possibles au sein d'un ensemble donné (l'Univers, la terre, l'être humain et plus précisément une situation, un problème, etc... De là son utilisation en tant que procédé de divination.
Yoga : du sanskrit "atteler", "maîtriser". Ensemble de techniques offertes par l'Hindouisme et le Bouddhisme, destinées, par leur mise en application, à conduire l'être humain vers la Libération de sa condition terrestre. (voir Gnose, Karma, Libération, Renaissances). | |
| | | Egregor
Nombre de messages : 222 Age : 35 Date d'inscription : 14/10/2007
| Sujet: Re: Les mots Ven 27 Juin - 17:20 | |
| Z
Zarathoustra : nom générique des Avatars chaldéens. Le dernier (VII' s. av. J.C.) fonda le Mazdéisme.
Zoroastre : forme grecque du nom Zarathoustra.
Zen : du japonais "méditation". Ecole Bouddhiste introduite au Japon à partir de la Chine, au XII' s., par Eisai. Cette forme du Bouddhisme a largement pénétré l'Occident du XX' s.
Zend-Avesta : en pehlvi "un commentaire (Zend) de la Loi (Avesta)"; nom donné aux livres sacrés des Parsis qui se composent de deux parties: la première comprenant "le Vendidâd", "le Vispêrad" et "le Yasna" et la seconde, composée de courtes prières.
Zodiaque : du grec "avoir affaire à des animaux". Bande de la sphère céleste, large de 17 degrés, au sein de laquelle s'effectuent les mouvements apparents du Soleil, de la Lune et des planètes (excepté Pluton). Les figures d'animaux que prennent les Constellations qui la composent sont à l'origine de ce nom. Elle fut divisée dès l'Antiquité en 10 puis 12 parties (les signes du Zodiaque) de 30 degrés de longitude chacun ; ils marquaient la demeure du Soleil pendant chaque mois de l'année. | |
| | | mulciber
Nombre de messages : 3 Age : 34 Date d'inscription : 17/08/2008
| Sujet: Re: Les mots Lun 25 Aoû - 5:42 | |
| kelkun pourrait-il m'en dire + sur un démon de l'Ancien Monde nommé Bâalis? | |
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| Sujet: Re: Les mots | |
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